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À nous maintenant de dicter la ligne de conduite!

Lundi soir dernier, j'ai éteint mon téléviseur avec un brin d'espoir. Je me suis dit que plus que jamais le gouvernement nouvellement élu serait scruté à la loupe par les journalistes d'enquête, les réseaux sociaux, la commission Charbonneau et les médias de toutes sortes.
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Je ne suis ni une grande analyste politique ni une spécialiste des enjeux politiques, je ne suis qu'une simple citoyenne, femme d'affaires, mère de famille et philanthrope à mes heures. J'ai suivi de près les 35 jours de campagne, j'ai écouté les débats, j'ai lu les différentes plateformes, bref je pense avoir fait mon devoir de citoyenne, c'est-à-dire bien m'informer pour bien décider. Malgré tout cela, je dois avouer que j'ai hésité jusque dans l'isoloir avant d'accorder ma confiance à l'un ou l'autre des partis. Il n'y avait pas de consensus dans mon cœur et dans ma tête, mais je devais prendre une décision, un peu comme en affaires lorsque nous sommes devant une problématique et que nous devons trancher dans l'intérêt de notre entreprise.

Mon vote n'était qu'une goutte d'eau dans l'océan, ce n'est pas que moi qui ai décidé des résultats, mais plutôt tout un peuple. Les résultats ont été surprenants, incompréhensibles, injustifiés, mais, peu importent nos opinions, le peuple a parlé et nous devons écouter le peuple...

Pour ma part, j'ai la profonde conviction que nous avons vécu une page historique de l'histoire politique au Québec. Nous avons donné un mandat clair et majoritaire à un gouvernement libéral malgré tous les scandales, toutes les suspicions et surtout malgré tout ce que nous allons savoir dans les prochaines semaines grâce à la CEIC. Malgré tout cela, le peuple a décidé de donner une deuxième chance au PLQ, un peu comme dans un couple où l'un des deux a été profondément blessé, mais que par amour des enfants, on se permet de regarder en avant en essayant de reconstruire.

Lundi soir dernier, j'ai éteint mon téléviseur avec un brin d'espoir. Je me suis dit que plus que jamais le gouvernement nouvellement élu serait scruté à la loupe par les journalistes d'enquête, les réseaux sociaux, la commission Charbonneau et les médias de toutes sortes. Le gouvernement sera épié jour et nuit, et à la moindre respiration faite un peu croche, la nouvelle va sortir... Le gouvernement n'a plus aucune marge de manœuvre pour agir en cachette, dans notre dos.

C'est à nous maintenant de jouer notre rôle de citoyen averti et consciencieux, de poser des questions et d'exiger des réponses, de dévoiler ce qui nous semble suspect ou immoral et de refuser de payer une facture qui ne comporte pas de numéro de taxes!

Tout un chacun, peu importe le poste qu'il occupe dans la société québécoise, doit être ouvert aux discussions respectueuses et aux intérêts communs de toute la population.

Nous devons regarder en avant, en tentant de rétablir le respect et l'espoir, en démontrant à nos enfants que si nous travaillons tous ensemble, nous pouvons reformer notre monde...

Un jour Kennedy a dit : Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays!

Respect, intégrité, transparence, implication sociale et espoir... C'est la recette juste pour atteindre l'équilibre budgétaire, économique, social et humain!

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