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20 jeux vidéo splendides à découvrir

À vos consoles!
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Splendide : « Du latin splendidus (« brillant, éclatant, étincelant ») [...] 1- Qui a de la splendeur, de la magnificence. [...] 2- (Littéraire) Beau par sa lumière, son rayonnement. » (Wikipédia)

1- Dark souls (2011)

Un jeu à part. Un joyau noir. On s'y engouffre pour que difficilement le lâcher. Voici une aventure quelque peu désespérante et pourtant hautement gratifiante. L'architecture/le level design d'une richesse inégalée, le système de combat d'une précision mortelle..., le gameplay sublime, les boss épiques, le système malin des « souls » comme unité d'échange, cette vraie tension reliée à la mort, cette narration discrète, cet univers qui happe. Et l'ambiance, mon dieu, cette ambiance. Le tout fait passer Skyrym pour une mièvrerie. «[Démontrant] une capacité picturale extraordinaire à témoigner d'une histoire du monde par la simple juxtaposition de détails baroques et la construction d'un land art saisissant. Des cités cyclopéennes entrevues chez Lovecraft au romantisme français de Gustave Doré en passant par des visions baudelairiennes et les chants de Maldoror. [...] ce médiéval fantastique-là se noie dans le spleen, la désolation et les évocations terrifiées. [...] [Au final,] le romantisme coruscant et le pouvoir envoûtement intact renvoient à mille lieues toutes les autres expériences vidéoludiques.», d'écrire Cyril Lener.

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2- Red Dead Redemption (2010)

Red Dead Redemption ou comment transcender le genre du western...dans le cadre d'un jeu vidéo. Un monde ouvert maîtrisé de bout en bout (le savoir-faire de Rockstar aidant), une qualité d'écriture et de mise en scène étonnante, un accompagnement musical tout en retenue, une imbrication entre quêtes annexes et quête principale on point. Une démonstration de maturité et d'équilibre dans le jeu vidéo belle à voir. Et cette finale. Déchirante.

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3- The Legend of Zelda: Majora's Mask (2000)

Citer un Zelda est un gentil calvaire. Ocarina of time fait irrésistiblement de l'œil ; pour son souffle, le charme de l'errance d'arpenter les plaines d'Hyrule au soleil levant, les mini-jeux, etc. Ocarina of time est peut-être le chef-d'œuvre qui fera date le plus longtemps, car d'un classicisme luxueux. Mais portons-nous pourtant sur son jumeaudark de la Nintendo 64 : Majora mask. Même moteur graphique, même contrôles, mais l'histoire et le ton sont tout autre. « Ocarina of Time était antique et chrétien, Majora's Mask est médiéval et païen. La droiture contre le bordélique, l'équilibre contre le foisonnement, le système de jeu parfait contre l'expérimentation tous azimuts... Le choix est périlleux, mais il mène à des excès de romantisme et de flamboyance qui constituent le sommet de la saga ... », d'analyser un joueur. L'histoire se déroule sur 3 jours en mode Un Jour sans fin (l'ocarina permet de revivre en boucle lesdits 3 jours) où il faut sauver le monde de la destruction, car la lune va s'écraser sur Termina. Durant le périple, Link en viendra à se transformer en Mojo, en Goron et en Zora, littéralement. Bref, vous l'aurez compris, on tient peut-être là le plus fou et barré de tous les Zelda, une anomalie dans l'univers de la saga. Et c'est sublime,cette fin du monde Zelda style. Oppressante (cette lune qui risque à tout moment de s'écraser), baroque, symbolique, mélancolique, l'aventure est envoûtante et s'enracine dans une quête identitaire fascinante. Notons des quêtes secondaires à la tonne (la « quête des deux amants » est un sommet), le lien fort qui se tisse avec les différents PNJ, et un gameplay s'articulant autour des masques principaux.

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4- Rez (2001)

Tout un rail-shooter musical que voilà. Un véritable « trip » sensoriel/visuel. Chaque action de votre part à un impact sur l'environnement sonore, via un mariage éblouissant entre l'image, le son et les contrôles. Rez a pavé la voie à plusieurs jeux, notamment au très recommandable Child of Eden (2011). Récemment, dans l'élan général vers la VR (réalité virtuelle), Rez est ressorti en version VR, le tout agrémenté d'un niveau bonus. Ça donne envie !

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5- What Remains Of Edith Finch (2017)

Rarement une "promenade interactive" aura été aussi tristement belle. Développé par Giant Sparrow, ce studio qui avait pondu la pépite The Unfinished Swan (2012), il s'agit d'incarner Edith Finch, seule descendante d'une famille pas comme les autres - car tous et toutes décédés dans des circonstances bizarres. Dans What Remains Of Edith Finch, on est tout de suite happé par l'histoire qui nous ai conté, ses décors et secrets qui nous entourent. On se balade dans la maison, on tâtonne, on découvre, c'est à la fois accueillant et mystérieux – c'est qu'une malédiction plane. Vous faites connaissance avec une famille, des histoires ; chaque pièce raconte quelque chose. « ... lorsqu'Edith parcourt les pièces de cette maison reculée sur une île du Pacifique, elle entre à chaque fois dans l'univers de l'un de ses proches décédés. Nous entrons dans la tête et dans le cœur de ces personnes. Nous apprenons à les aimer et à les pleurer. Ce que vous ressentirez en jouant à "What Remains of Edith Finch" sera donc forcément très personnel. Et c'est là toute la beauté de ce jeu vidéo», d'expliquer Benjamin Bruel.

Au-delà d'un storytelling interactif exemplaire, notons que le gameplay (bien que limité) est varié, car celui-ci change à chaque découverte de la destinée d'un nouveau membre de la famille Finch. Mise en scène aux petits oignons, narratif design hors pair ; plus qu'un « simulateur de marche », un jeu vidéo qui marque, qui reste en nous.

Pour davantage de « simulateurs de marche » de qualité, on peut se tourner vers les Firewatch (2016), Gone Home (2013), Soma (2015), Dear esther (2012), Layers of Fear (2016), etc.

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6-Killer7 (2005)

Killer7 est un jeu provenant de l'esprit déjanté de Goichi Suda (celui qui offrira plus tard les particulièrement timbré No More Heroes sur Wii). Killer7, c'est un shooter pas comme les autres. Un jeu avant-gardiste, étrange et tortueux ; un titre à l'atmosphère oppressante qui tire...sur le thriller psychologique. Le chiffre « 7 » fait référence aux sept personnalités différentes que vous serez amené à incarner à titre d'assassin. Bref, le mieux, c'est encore d'essayer le jeu. À jouer dans le noir le plus complet ; allez, faites de beaux rêves!

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7- Minecraft (2009)

Minecraft mêle habilement survival, jeu de de construction et d'exploration. C'est le pendant vidéo-ludique au Lego, et donc c'est vous dire son potentiel ludique et créatif. « Liberté » est le mot d'ordre ici. Minecraft est un « bac à sable » aux possibilités quasi infinies et qui n'a de cesse de s'enrichir via une communauté nombreuse et passionnée (plus de 100 millions joueurs). « Avec son design nourri aux pixels, Minecraft ne paie pas de mine, mais est porteur de nombreuses promesses, dont celle d'un univers cubique laissant au joueur une liberté totale dans ses envies de bâtisseur, à laquelle il faut d'ailleurs ajouter une dimension survie et multijoueur prononcée.», de remarquer le site jeuxvidéo.com. Si certains joueurs s'amusent à explorer et «miner» les profondeurs tout en se préservant des attaques de l'extérieur, plusieurs autres reproduisent avec une chirurgie époustouflante des constructions humaines (ou pas) - quand ce n'est pas des villes entières!, d'autres encore inventent des machines à usage varié. Bref, il y en a pour tous les goûts.

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8- Journey (2012)

Après Flow et Flower, le studio Thatgamecompany accouche d'un jeu encore plus renversant : Journey. Quand il est question de rapprochement entre le jeu vidéo et l'Art, il est souvent fait mention de Journey ; c'est l'exemple étalon récent. Et cette réputation n'est pas fortuite. Journey est le digne représentant de ce que peut faire le jeu vidéo en termes de dépaysement, de minimalisme, d'ode au mouvement. L'immersion est totale, l'onirisme ambiant certain, les visuels d'une poésie invitante. «Cette fable sans paroles [...] propose au joueur une méditation sensorielle et intellectuelle sur la double question du devenir des civilisations et du devenir individuel. La clef doit être élucidée, déchiffrée, le joueur se métamorphosant en une sorte d'archéologue, ou de métaphysicien, que l'on prive de mots. Mots usés, pulvérisés, comme les édifices, les reliques d'une ancienne civilisation.», d'écrire un joueur conquis par l'expérience. Par ailleurs, le jeu propose une expérience multijoueur hors du commun.

Un voyage spirituel à la beauté lumineuse.

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9- The Beginner's Guide (2015)

Stanley Parable (2013) était remarquable et interrogeait la question de choix/liberté dans le jeu vidéo, et ce dans le cadre d'une proposition joyeusement délirante. Par contre, on oublie trop souvent que le créateur dudit Stanley Parable a accouché dans la foulée d'un autre jeu intriguant qui vaut, là encore, le détour. The Beginner's Guide donc. Une fiction interactive unique, sorte de réflexion intime sur le processus créatif (du jeu vidéo, mais pas que). Il va sans dire qu'on est pas là pour le gameplay (presque inexistant), mais pour l'expérience intéressante qui est proposée ici. « The Beginner's Guide vous propose de vous incarner... vous-même. C'est à dire vous, en tant que joueur, explorant une succession d'ébauches de jeux créés par un certain Coda, guidé par la voix du créateur de The Beginner's Guide lui-même, Davey Wreden. L'idée [...] est de faire expérimenter au profane ce qui se trame dans la tête d'un game designer lors du processus de création et de se faire une idée de la personnalité et des pensées du créateur par le biais de son travail. Une séance de psychanalyse par le jeu vidéo en quelque sorte... », de noter Greg Jacomet.

Le cœur serré, l'esprit joyeusement en ébullition, on ne ressort pas indemne de The Beginner's Guide. Plutôt ému et bluffé. Un jeu court (1 heure et des poussières), mais essentiel.

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10- Silent Hill 2 (2001)

Quelle atmosphère. Ce brouillard, cette musique, ce bestiaire, cette histoire/mise en scène prenante qui vient complètement rehausser l'expérience de jeu. Le survival-horror-psychologique dans toute son inquiétante flamboyance.

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11- Beyond Good & Evil (2003)

Dans Beyond Good & Evil, on incarne Jade, une photojournaliste devant protéger sa planète d'une invasion extraterrestre. Le jeu vaut son pesant de cacahuètes pour son exploration succulente, sa direction artistique, son gameplay très varié et mélangeant différents genres de jeu (on prend des photos, on résout des puzzles comme dans un Zelda, on conduit un vaisseau, on doit « s'infiltrer », etc.). La proposition a un charme certain et l'histoire se laisse suivre sans déplaisir. Le tout est saupoudré d'humour. À noter qu'on doit notamment ce jeu à Michel Ancel, le papa de la série Rayman.

Une suite devrait voir le jour d'ici quelque temps. À suivre!

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12- Metal Gear Solid 3: Snake Eater (2004)

Le jeu d'infiltration –mais pas que- par excellence. Le 3 épisode est peut-être, avec le 2, le plus mémorable de la série. Son gameplay toujours aussi abouti, son scénario, ses « affrontements », sa cinématographie affirmée et décomplexée. Un régal. «La particularité de l'univers créée par le créateur/tête pensante de la série Hideo Kojima est qu'il fut un des premiers grands penseurs du jeu vidéo à briser la barrière entre ce média et le cinéma, en y intégrant des thématiques d'auteurs et des sujets de réflexion assez dantesque notamment sur l'humain. [...] Ce Metal Gear Solid, peut-être plus que d'autres, se déguste comme du grand cinéma, introduction James Bondienne mettant en scène le héros combiné avec des images d'archives de la guerre froide, sur une musique chantée par une voix féminine puissante et mélancolique, des cinématiques toujours aussi superbement chorégraphiées...», de souligner un fan.

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13- Shadow of the Colossus (2005)

Le jeu qui mettait à terre la PS2 à l'époque - il le fait toujours d'ailleurs, poussant la console dans ses derniers retranchements côté graphismes, demeure une aventure singulière dans le paysage des jeux vidéo. L'histoire ? Alors que vous souhaitez sauver votre bien-aimée, une entité vous propose de tuer des colosses (16 pour être précis) afin de ramener votre belle endormie à la vie. Ayant comme seul compagnon votre cheval, vous partez effectuer votre quête. Si seulement c'était aussi simple....

Découvrir un colosse s'apparente à une intrusion d'un « jardin sacré », comme une agression. Tant les colosses ont une aura particulière et semblent faire corps avec l'environnement. « À la mort de chaque titan, le joueur assiste à la chute de la bête [...], le tout sur un fond musical déchirant. Pas de sentiment de victoire, [...] : le joueur fait alors pleinement face à l'horreur de sa mission, [...] Cet étrange sentiment de culpabilité est difficile à décrire et ne peut être véritablement compris qu'en s'essayant à l'expérience unique qu'est Shadow of the Colossus. », de mentionner un joueur. «Dans la répétition, l'obligation de détruire ce qui constitue, par choix, le seul rempart contre sa propre solitude et non une volonté de puissance se fait cruelle.», d'écrire avec justesse Khanh Dao Duc.

Il y aurait beaucoup à dire sur ce jeu. Comment la caméra se positionne quand on galope dans les plaines désertiques ; comment on doit se diriger vers le prochain affrontement ; comment, par son gameplay, le jeu réussit à vous faire ressentir le gigantisme des colosses (pompé depuis à foison dans d'autres jeux) ; comment le sentiment de solitude et de perte en vient à vous prendre aux tripes ; comment il y a du « sacré » dans les lieux qu'on arpente ; et tellement d'autres choses que seul le médium peut permettre. Cela se vit ; quelque chose de viscéral. Le plus beau dans tout cela c'est que le titre vient de s'offrir un remake sur PS4 !

Et pour plus de poésie encore, impossible de passer sous silence la merveille Ico (2002), mais aussi The Last Guardian (2016), autres créations de la Team Ico et du directeur de création Fumito Ueda.

Pour voir la bande-annonce du jeu : cliquez ici et pour le remake sur PS4 c'est par ici

14- Katamari Damacy (2004)

Katamari Damacy est une bizarrerie vidéo-ludique qui touche étrangement à quelque chose de très primitif en nous. Comme une évidence fun qui frappe de plein fouet. L'enjeu est on ne peut plus simple : faire rouler une boule en ramassant toutes sortes d'objets - ou d'êtres humains! - jusqu'à ce qu'elle devienne la plus grosse possible. Le jeu fait défiler tous les possiblesautour de cette loufoque et simple idée. Et ça marche du tonnerre. C'est surréaliste, abstrait, ludique et jouissif en diable. Qui plus est, on...roule sa bosse pour le compte d'un roi complètement barge et l'histoire est entrecoupée de petites cinématiques WTF drôlissimes. Si vous n'y avez jamais joué, Katamari Damacy, mais également We ♥ Katamari (2005), est à faire d'urgence.

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15- Grim Fandango (1998)

Développé et publié par LucasArts, Grim Fandango s'organise autour d'une histoire riche, de sympathiques énigmes et d'un humour racé. Et avec une atmosphère de film noir en prime. La somme des parties est des plus agréables. Rajoutons que le créateur du jeu, Tim Schafer, avait bossé auparavant sur le splendide The Secret of Monkey Island (1990), quand même!, puis mentionnons qu'il sera par la suite responsable du pittoresque Psychonauts (2005).

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16- Portal (2007)

Qui n'a jamais voulu faire joujou avec un fusil à « portal » (comme dans Rick et Morty) ? C'est ce que vous propose l'ovniesque Portal. Déroulant une atmosphère clinique déroutante et des énigmes/puzzles savoureux émanant d'un level design brillant, il y a de quoi passer un bon moment. Et puis GLaDOS, celle qui nous accompagne pendant l'aventure. Inoubliable.

Portal 2 sera une belle réussite, avec un scénario plus étoffé, une duré plus conséquence et avec la présence d'un mode coop. Le premier Portal reste toutefois, encore aujourd'hui, un jeu majeur à l'originalité débordante.

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17- Super Mario Galaxy (2007)

Ah, Mario, sacré Mario. You did it again!

Super Mario Bros 3 (révolutionnaire), Yoshi's Island (quel esthétisme!), Super Mario World (l'apothéose du Mario 2D), Super Mario 64 (la pierre angulaire de tous les plateformer 3D à venir)...Super Mario Galaxy arrive assurément à la suite d'un flopée de grand jeux. Et pourtant, il fera date lui-aussi. Pourquoi Mario Galaxy ? Parce qu'il pousse le génie de Mario 64 à son paroxysme. On a ici affaire à une « véritable » 3D, de par la « gravité » des planètes et leur exploration. Mario Galaxy envoie promener les niveaux ouverts pour privilégier des micros-univers et mini-planètes, le tout s'inscrivant dans une valse étourdissante. Plaisir total d'un plateformer qui ne souffre d'aucun temps mort, on enchaîne les niveaux avec un bonheur toujours renouvelé. Magistral, Super Mario Galaxy et sa suite le sont de par leur game design imaginatif, leur prise en main imparable d'accessibilité, leur gameplay et phases de plate-forme réjouissantes. « Il y a un signe qui ne trompe pas, c'est le ''Welcome to the Galaxy'' que Mario nous adresse, en guise de bienvenue dans l'immense vaisseau dans lequel on est accueilli, [...] dont l'intérieur recèle la myriade de planètes où accomplir nos exploits de joueur. Une maison qui est tout à la fois cellule et monde, et monde qui intègrent son propre envers. C'est cela Mario, la sécurité et l'aventure, une simplicité désarmante et une inépuisabilité qui scelle toute la grandeur du jeu, et par là même, toute la grandeur du jeu vidéo. Celle d'un vide qu'il donne à peupler et combler d'affects.», de soutenir Khanh Dao Duc.

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18- Inside (2016)

En 2016, le studio Playdead derrière Limbo, revient sur le devant de la scène avec un véritable chef-d'œuvre, améliorant la formule de Limbo. Sous la forme d'un plateformer 2D avec énigmes, Inside permet d'incarner un garçon cherchant à fuir une société autoritaire ou plus simplement un univers dystopique. Dans la lignée d'un Another World (1991), Inside bénéficie d'une narration environnementale renversante, d'un « fond » mature, de même qu'une profondeur de champs et d'une patte visuelle magnifique. « Malgré son absence de narration directe, le jeu parvient à raconter quelque chose de puissant avec seulement son souci du détail et un sens maîtrisé de la mise en scène », d'évoquer mrderiv, journaliste à jeuxvideo.com.

Sombre beauté que ce jeu.

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19- Shenmue 2 (2001)

Sorti originalement sur feu Dreamcast, Shemmue marque une révolution dans le jeu vidéo, en plus d'être un sacré bon jeu. Bien avant les GTA, c'était «quelque chose» que de pouvoir se balader dans une ville entière, d'interagir de la sorte avec les personnages, faire des mini-jeux, de profiter simplement de l'environnement. Il y avait là une dimension de liberté peu commune pour l'époque. Shemmue a été innovant sur plusieurs points, notamment en participant à l'émergence des QTE (Quick Time Event) dans le monde vidéo-ludique (pour le meilleur et pour le pire!). Dans Shemmue 2, suite directe du premier du nom, les scènes cultes s'enchaînent, l'ambiance et l'histoire sont plus prenantes que jamais, et l'émotion surgit aisément.

Et si l'avenir nous réservait un Shenmue 3 ?

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20- Max Payne (2001)

Pour le bullet time (tout amateur de Matrix est forcément aux anges), l'ambiance orientée vers le polar, la narration sous forme de BD, cette neige enveloppante, les cauchemars « jouables » que vit le protagoniste, la jouabilité nerveuse...et le fun qui transpire de partout !

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Mentions :

Super Metroid (1994), Ōkami (2006), Chrono Trigger (1995), World of Goo (2008), Jet Set Radio (2000), System Shock 2 (1999), Donkey Kong Country 2 (1995), Braid (2008), Counter-Strike 1.6 (2003), Uncharted 4 (2016), Tetris (1984), Half-Life 2 (2004), Star Craft (1998), Super Mario Kart (1992), Resident Evil 4 (2005), Myst (1993), Goldeneye 007 (1997), Castlevania : Symphony of the Night (1997), Sonic the Hedgehog 2 (1992).

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