Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Enfanter ou jouir, il faut choisir...

L'émancipation de la femme passe, entre autres, par la maîtrise de sa sexualité... et par là, point d'allusion à des positions acrobatiques
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

Chapitre 1 : L'émancipation de la femme passe, entre autres, par la maîtrise de sa sexualité... et par là, point d'allusion à des positions acrobatiques type chaussette yougoslave (attention au lumbago) ou petit manège japonais (j'ai déjà dit de faire attention au lumbago?)...

Non, parlons plutôt de la maîtrise de sa reproduction.

Aujourd'hui, la femme peut décider si elle se met en mode «100 % couveuse» ou «100 % bagatelle».

Cette émancipation s'accompagne de tout un tas d'outils, et je ne pense pas à la ceinture de chasteté.

Abordons tout d'abord les 21, 22 ou 28 pilules qu'elle avale chaque fois, pendant une vingtaine d'années parfois...

Pilule dont on sait qu'elle n'est pas tout à fait compatible avec le tabac, ni avec l'alcool... risque d'AVC, de cancer et de tout un tas de pathologies horribles...

Bientôt, la pilule ne sera presque plus compatible avec le sexe.

Car il faut bien l'avouer : qui dit maitrise chimique de la fécondité, dit limitation de la libido.

Je sais, c'est moche.

Enfanter ou jouir, il faut choisir.

Je vous épargne la censure horaire!

Car oui la pilule se prend souvent à heure fixe, sinon à défaut de se transformer en citrouille, Madame sera baleine.

Récapitulons : qui dit pilule dit liberté de concevoir... mais sans picoler, ni fumer et en jouissant mal. J'ai dit liberté?

Heureusement, le monde du XXIe siècle est truffé de ressources.

Si la pilule a des inconvénients notoires, La femme a l'embarras du choix des contraceptifs.

Un Stérilet, s'il vous plait?

Et qu'il porte bien son nom, ce petit T du triangle des Bermudes intérieures!

Stérilet - comme stérile? Ah, ça fait du bien à l'égo ça hein?

Impossible de se sentir dévalorisée quand tu portes un stérilet... impossible... (pfff)

Le moment le plus chouette à vivre avec le stérilet, c'est la pose. Oui, on parle de pose comme pour un contreplaqué, un papier peint, un parquet....

Un grand jeu s'organise : je te tiens, tu me tiens par le col de l'utérus avec ta pince...de peur que ce dernier s'échappe d'effroi voyant arriver le terrible T de la contraception.

Mal? Est-ce que cela fait mal... (laissez-moi 15 secondes pour pleurer, je reviens).

Mais non... d'ailleurs, c'est ce que disent la plupart des gynécologues, non?

Il reste quelques options - l'implant. Enfin, jusqu'à aujourd'hui et le «nouveau scandale sanitaire» comme cela a été titré toute la journée.

Effets secondaires avérés, pétition en ligne, etc...

Pourtant, il avait été particulièrement mis en lumière et apparaissait comme la petite révolution hormonale.

Mais le vrai scandale sanitaire, c'est de faire gober aux femmes de la chimie qui dérégule leur corps en les remboursant à 65 % et parfois en leur faisant courir un risque (pilule de 3eme génération).

Bref, la double peine, voire la triple peine.

Alors il reste le préservatif : l'ami fidèle (ou presque).

Certes, il remplit... son rôle.

Sauf que, un bout de plastique, même rose, même parfumé, même nervé, ne remplace pas la peau de son amoureux, le contact catalyseur de plaisir, d'ébullitions des sens, de chaleur retrouvée... bon j'arrête, j'arrête...

C'est chouette hein de maîtriser sa contraception? Pas vrai, messieurs?

À quand la pilule de l'égalité des sexes ?

À voir également :

S'inquiéter pour la gestion du temps

10 mauvaises habitudes qui vous empêchent de tomber enceinte

Ce billet a initialement été publié sur le Huffington Post France.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.