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Rebondissement dans l'affaire Pistorius

L'athlète fera face à la possibilité d'une nouvelle condamnation à 15 ans de prison si les juges décident de renverser la décision initiale.
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Alors qu'il s'attendait à être remis en liberté surveillée, un nouveau procès s'ouvre. L'athlète Oscar Pistorius risque 15 ans de prison.

Lors de son jugement, Oscar Pistorius avait reconnu les tirs à travers la porte de la salle de bain, précisant qu'il pensait qu'il s'agissait d'un intrus, plutôt que sa petite amie. L'homicide involontaire pour meurtre avait alors été retenu lors de son inculpation.

Comme le prévoit la loi sud-africaine, un détenu doit au moins accomplir un sixième de sa condamnation avant sa sortie; la Commission des libérations conditionnelles a donc procédé à un ordre de sortie prévu pour le 21 août, soit dix mois jour pour jour après son emprisonnement. Oscar Pistorius devait être libéré sous condition et purger le reste de sa peine en résidence surveillée.

C'était sans compter sur la décision du parquet qui demande l'ouverture d'un nouveau procès afin de réexaminer le verdict. En août, un juge déterminera la date exacte de l'audience qui aura lieu en novembre. Les avocats du clan Pistorius doivent soumettre leur plan de défense au greffier Paul Myburgh avant le 17 août. Oscar Pistorius fera face à la possibilité d'une nouvelle condamnation à 15 ans de prison si les juges décident de renverser la décision initiale.

«Reeva avait peur de me raconter certains de leurs problèmes. Elle m'a dit qu'ils se battaient tout le temps, mais vous ne dites pas tout à votre mère...» Les parents Steenkamp ont décidé d'écrire à la Commission des libérations conditionnelles en signe de protestation, soulignant leur responsabilité dans la décision de libérer le prévenu. Sur son site, eNCA publie en partie la lettre: «Nous ne cherchons pas à venger sa mort et nous ne voulons pas que M. Pistorius souffre; cela ne nous la ramènera pas. Cependant, une personne reconnue coupable d'un crime doit être tenue pour responsable pour ses actions. (...) Les statistiques montrent que notre société subit en permanence les attaques criminelles des meurtriers. Une sanction de dix mois pour avoir volé une vie n'est pas assez forte. Nous craignons que le message ne soit pas approprié et aussi dissuasif qu'il devrait l'être.»

June Steenkamp soulève la question du contrôle des armes en Afrique du Sud dans son livre Reeva, racontée par sa mère. Elle a déclaré aux médias sud-sfricains: «S'il n'y avait pas eu d'armes, Reeva serait encore en vie... Elle serait ici, avec moi aujourd'hui.» Elle n'était pas au courant, a t-elle ajouté, qu'Oscar s'entraînait au tir sur des voitures ou dans des voies désaffectées: «je ne savais rien de cela.»

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