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Santé: un accès qui a de l'allure

La stratégie en santé du Parti libéral du Québec se distingue nettement de celle des autres partis. Pas dans les objectifs, mais par les moyens qu'elle compte employer pour les atteindre. Les structures et les effectifs existent déjà. Il suffit de les exploiter comme du monde, ce que le PQ n'est pas en mesure de faire et ce que la CAQ ne pourra jamais faire.
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Merci au Huffington Post de me donner l'opportunité d'expliquer certains points de vue du Parti libéral du Québec (PLQ) en matière de santé, ce que nous appelons notre « plateforme santé ». Nous avons annoncé plusieurs engagements depuis le début de la campagne, ils figurent sur le site internet du PLQ et plusieurs médias en ont parlé. J'ai réalisé des entrevues qui présentaient ma vision du travail à faire dans le système de santé. Et il y en beaucoup parce qu'en seulement 18 mois, le PQ est en train de défaire ce qui a été réalisé par les libéraux.

Dans ce premier billet, je vais me concentrer sur la direction de notre plateforme santé. Je reviendrai plus en détail sur certains de ces engagements dans mes prochaines interventions.

Mentionnons d'entrée de jeu que la stratégie en santé du Parti libéral du Québec se distingue nettement de celle des autres partis. Pas dans les objectifs, mais par les moyens qu'elle compte employer pour les atteindre. Les structures et les effectifs existent déjà. Il suffit de les exploiter comme du monde, ce que le PQ n'est pas en mesure de faire et ce que la CAQ ne pourra jamais faire.

Après toutes ces années passées dans le système québécois de la santé, la même question me trotte toujours dans la tête : comment se fait-il qu'avec un budget de plus de 30 milliards de dollars par année en santé, il faille que dans certaines régions, on doive attendre 10 heures dans une urgence pour une otite, plus d'un an pour une opération au genou, et en plus payer ses radiographies au privé pour que son dossier avance ? Je crois que ces trois exemples sont suffisants pour comprendre ma réflexion !

Le problème, l'accès

Le problème du système, ce n'est pas la qualité des soins, c'est le processus pour y avoir accès. Il faut donc s'y prendre de manière intelligente. Ça veut dire se concentrer sur la réduction des étapes et du temps entre le moment où on se rend au guichet de triage et le moment où on se fait traiter.

Pour y arriver, on mise sur des points précis qui vont permettre aux Québécois de ne plus manquer cinq jours de travail pour que leur enfant puisse être vu par un médecin. Un système public de santé efficace, c'est un système qui va vers les citoyens qui le financent et non le contraire. Voici les principales mesures :

  • l'instauration de 50 super-cliniques, ouvertes 7 jours sur 7, qui hébergeront des médecins de famille, des médecins spécialistes et des infirmières;
  • des services de radiologie et des tests en laboratoire accessibles sur place;
  • une augmentation du nombre d'infirmières praticiennes spécialisées;
  • la couverture par l'assurance maladie de services de résonnance magnétique, de scans et d'échographies pratiquées dans les cliniques privées;
  • la diminution de 10 % de la bureaucratie sur trois ans.

Comme radiologue, ancien président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, et surtout, en tant que Québécois, je suis convaincu que ces mesures permettront d'assainir considérablement le processus d'accès à des soins de qualité.

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