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Richelieu: Une forteresse prenable

Le vote « bleu », celui des francophones nationalistes est, doit-on constater, attiré par la CAQ. Pour les organisations des partis politiques, Richelieu vient de passer de forteresse péquiste à comté prenable lors d'une élection générale.
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Le Parti québécois a emporté l'élection partielle dans le comté de Richelieu, mais y a laissé des plumes.

Le vote péquiste continue de s'effriter et c'est la Coalition Avenir Québec qui progresse chez les francophones.

Le PQ y présentait un bon candidat local en Sylvain Rochon, ex-adjoint de Sylvain Simard et Élaine Zakaib qui, elle, a délaissé le comté peu après l'élection du printemps dernier. Il s'est fait chauffer par le candidat de la CAQ, Jean-Bernard Émond, et le score final est très serré (35 à 32).

En avril dernier, le résultat dans Richelieu était de 39 % pour le PQ et de 26 % pour la CAQ. Richelieu est considéré comme un bastion péquiste qui a connu un épisode libéral à l'époque où Robert Bourassa balayait le Québec.

Les libéraux étaient bien conscients de ne pas être dans la course et auraient été euphoriques de terminer deuxièmes.

À 25 %, c'est un score honorable pour un gouvernement qui essuie sa large part de critiques en raison de ses compressions budgétaires. En avril, le PLQ avait fait également 25 %. Les oppositions auraient tort d'étirer le résultat de lundi et d'y voir un désaveu de l'action gouvernementale.

Le vote « bleu », celui des francophones nationalistes est, doit-on constater, attiré par la CAQ.

Pour les organisations des partis politiques, Richelieu vient de passer de forteresse péquiste à comté prenable lors d'une élection générale.

Autre constat, l'effet PKP ne s'est pas manifesté dans Richelieu et n'a pas propulsé le vite péquiste. Certes, Pierre-Karl Péladeau n'est pas encore le chef du PQ, mais voilà un an qu'il jouit d'une couverture médiatique intensive qui lui confère, à toutes fins utiles, ce statut.

Lorsqu'il a sauté dans l'arène, en mars dernier, tout le monde avait deviné qu'il n'allait pas en politique pour être un simple député.

Le magnat de la presse devra se démarquer lors des débats entre les prétendants et donner aux péquistes des raisons d'espérer.

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