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Le Parti québécois a décidé de remorquer le Bloc québécois sur les routes du Québec avec les risques que cela comporte. On ne peut pas lier les stratégies à ce point entre deux partis sans lier, également, sa fortune politique.
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Le Parti québécois a décidé de remorquer le Bloc québécois sur les routes du Québec avec les risques que cela comporte. On ne peut pas lier les stratégies à ce point entre deux partis sans lier, également, sa fortune politique.

Le chef du PQ, Pierre Karl Péladeau, répète que les deux partis sont des «siamois», mais ajoute du même souffle qu'il ne faut pas tirer de conclusions sur l'état de santé du mouvement souverainiste le 19 octobre prochain (???).

Gilles Duceppe et PKP ont pédalé et fait campagne en région. Le chef fédéral a été ovationné par le caucus péquiste réuni à Rimouski. Le PQ a prêté certains de ses propres organisateurs à son parti-frère. La machine péquiste est donc au service du Bloc durant cette campagne électorale. Le slogan du Bloc «Qui prend pays, prend parti» ne laisse pas beaucoup de place à interprétation. En mauvaise position dans les sondages, le Bloc cherche à battre le rappel des troupes tentées de voter «stratégique» pour se débarrasser de Stephen Harper.

Cette alliance PQ-Bloc a nui cette semaine au Parti québécois qui tenait son caucus de pré-session. Avec la démission du député Gilles Ouimet, l'opposition avait une occasion en or de pousser le gouvernement Couillard dans les câbles. Un autre libéral qui rompt le pacte avec ses électeurs et passe à la caisse.

Pourtant, ce qui a fait jaser, c'est la déclaration de PKP qui veut mettre la main sur les CF-18 après avoir fait l'indépendance. Les Québécois auraient donc droit à 23-24% d'un avion de combat entré en opération il y a 33 ans. Bravo. Les propos oiseux de PKP ont fait sourire. Souhaitons que l'Institut de recherche sur l'indépendance soit plus sérieux dans le débat sur le partage des actifs et aborde aussi la question des passifs.

De la séquence des événements, on comprend que le chef péquiste commentait le fait que son compagnon de vélo souhaite créer une Garde côtière québécoise. Il ne voulait pas être en reste, d'où ce faux pas.

Lors de la dernière campagne électorale, Pauline Marois a appris à la dure qu'on ne peut s'aventurer sur ce terrain miné à la légère. Par définition, les siamois partagent le même corps et l'un ne peut prétendre, après le verdict électoral, ne pas être affecté par la santé de son jumeau.

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