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Élections partielles: des comtés à prendre pour Lisée et Legault

Les élections qui se tiennent lundi dans les circonscriptions de Saint-Jerôme et d'Arthabaska mettent de la pression sur Jean-Francois Lisée et Francois Legault, qui se disputent le vote francophone.
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People vote on September 4, 2012 in l'Assomption, Quebec, Canada. Voting started Tuesday in a Quebec election expected to return separatists to power, buoyed by rising frustration with the current leadership and months of student protests over a planned tuition hike. Nearly six million voters in the country's only majority French-speaking province will choose 125 lawmakers. And pre-election polls point to the Parti Quebecois (PQ) coming out on top, though without a full majority. The PQ has been in the opposition since its 2003 defeat by the Liberals, led by Jean Charest, who is only the second person since the 1950s to have served three terms as Quebec premier.AFP PHOTO / ROGERIO BARBOSA (Photo credit should read ROGERIO BARBOSA/AFP/GettyImages)
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People vote on September 4, 2012 in l'Assomption, Quebec, Canada. Voting started Tuesday in a Quebec election expected to return separatists to power, buoyed by rising frustration with the current leadership and months of student protests over a planned tuition hike. Nearly six million voters in the country's only majority French-speaking province will choose 125 lawmakers. And pre-election polls point to the Parti Quebecois (PQ) coming out on top, though without a full majority. The PQ has been in the opposition since its 2003 defeat by the Liberals, led by Jean Charest, who is only the second person since the 1950s to have served three terms as Quebec premier.AFP PHOTO / ROGERIO BARBOSA (Photo credit should read ROGERIO BARBOSA/AFP/GettyImages)

Les élections qui se tiennent lundi dans les circonscriptions de Saint-Jerôme et d'Arthabaska mettent de la pression sur Jean-Francois Lisée et Francois Legault, qui se disputent le vote francophone.

Ils ont une obligation de résultat.

Qui de la CAQ ou du PQ est capable d'aller chercher une majorité de votes francophones?

Tenons pour acquis que Verdun demeurera libéral - Jacques Daoust y avait récolté 50% du vote en 2014 - et que Marie-Victorin, abandonnée par Bernard Dainville en cours de mandat, va rester péquiste (38% du scrutin en 2014).

Les comtés à prendre sont donc Saint-Jerôme et Arthabaska. Depuis la démission de Pierre Karl Péladeau, début mai, les organisations politiques sont à pied d'œuvre dans son comté qui prend valeur de symbole ayant été, tour à tour, péquiste et caquiste.

Les électeurs ont choisi 2 vedettes, PKP en 2014, Jacques Duchesneau en 2012. On doit noter un fond caquiste assez solide dans cette circonscription. Malgré sa très grande notoriété et la présence de sa famille dans le comté, PKP s'est fait talonner par le candidat de la CAQ: 36% du vote contre 31%.

La CAQ a investi le comté et le chef s'y est rendu une douzaine de fois. Une défaite dans Saint-Jérôme sera aussi amère que celle de Chauveau en 2015.

Dans Arthabaska, la regrettée Syvie Roy avait écrasé ses adversaires en 2014 avec 6000 voix de majorité (45% du vote) sous la bannière de la CAQ. On sait qu'elle a claqué la porte de la CAQ et il faut se demander si les électeurs ont pardonné à François Legault de ne pas avoir su la retenir. Les libéraux ont tout de même fini 2e avec 30% du vote, le PQ y obtenait un maigre score de 17%.

Au PLQ, on ne semble pas nourrir de grandes ambitions dans Arthabaska, se contentant d'y faire une bonne lutte.

Un nouveau chef de parti a besoin de victoires pour asseoir son autorité. Jean-François Lisée n'a rien cassé depuis qu'il dirige l'opposition officielle. Une victoire lui permettrait de corriger l'impression laissée par le dernier sondage CROP qui révélait une glissade de son parti. C'est son premier test électoral et ce test dira si le PQ est sur une pente ascendante ou descendante, s'il peut gagner.

François Legault se relèverait difficilement d'une double défaite dans Arthabaska et Saint-Jérôme et on pourrait se questionner sur sa capacité à gagner des élections générales dans deux ans.

Devant toute cette agitation des élections partielles, les libéraux demeurent plutôt sereins, les yeux fixés sur 2018. La crise de la Justice et le scandale de la SIQ ne sont pas de nature à battre le rappel des électeurs à court terme. Leur stratégie s'appuie sur une bonne performance de l'économie et de juteux surplus budgétaires qui feront oublier, croient-ils, des épisodes moins glorieux.

Voir aussi:

Les coulisses de l'Assemblée nationale

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