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Amir Khadir, ministre dans un gouvernement du PQ?

C'est la suggestion que fait le SPQ Libre qui fait la promotion d'une alliance entre toutes les forces dites «progressistes» pour empêcher la réélection des libéraux de Jean Charest. Lepousse le bouchon plus loin et estime que Françoise David, la co-chef de Québec Solidaire (QS), pourrait aussi accéder au conseil des ministres dans un gouvernement de coalition de Pauline Marois, s'ils sont élus bien sûr.
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La Presse Canadienne

C'est la suggestion que fait le SPQ Libre qui fait la promotion d'une alliance entre toutes les forces dites «progressistes» pour empêcher la réélection des libéraux de Jean Charest.

Le SPQ Libre pousse le bouchon plus loin et estime que Françoise David, la co-chef de Québec Solidaire (QS), pourrait aussi accéder au conseil des ministres dans un gouvernement de coalition de Pauline Marois, s'ils sont élus bien sûr.

Le député de Mercier serait-il destiné aux Finances, à la Santé, au Revenu, à la Sécurité publique, au Travail, ou à la Solidarité sociale?

C'est le Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ) qui a relancé en fin de semaine cet appel à l'unité des souverainistes contre le PLQ. Après avoir rejeté cette idée, la chef péquiste Pauline Marois y avait découvert certains mérites, l'automne dernier, alors qu'elle traversait une crise majeure dans son parti.

Le candidat péquiste dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, Daniel Breton, propose un certain partage des comtés. Ainsi le PQ laisserait filer Rosemont (Louise Beaudoin) au profit de Françoise David qui devrait abandonner l'idée de se représenter dans Gouin. Nicolas Girard (PQ) aurait la voie libre dans Gouin.

On donnerait une passe gratuite à l'optioniste Jean-Martin Aussant dans Nicolet-Yamaska par exemple.

Le PQ se fait gruger du vote sur sa gauche en dépit de son appui indéfectible et irréfléchi à la cause étudiante. Il craint que certains comtés de l'est de Montréal ne basculent avec QS.

Pauline Marois devrait se méfier d'une telle alliance qui confirmerait que, malgré 9 ans de pouvoir libéral, une impopularité abyssale du premier ministre, une grogne citoyenne, son parti est incapable d'aller chercher le pouvoir tout seul.

Québec Solidaire ne compte qu'un député et a fait moins de 4% du vote en 2008, à peine 8,22% dans Rosemont. Les gains potentiels sur l'ile de Montréal auraient un effet de ressac dans le reste de la province ou QS est une présence marginale.

Les libéraux et les caquistes auraient vite fait d'associer le programme déconnecté de la réalité de QS et celui du PQ qui se situe là où se trouvent beaucoup d'électeurs.

En revenant aux affaires, Pauline Marois avait annoncé un grand virage, pas d'échéancier référendaire et une remise en cause, inévitable, de l'état québécois. Pour montrer son sérieux, elle avait retiré son statut de «club politique» au SPQ Libre qui a pourtant conservé toute son influence.

Au fil des mois et des écueils, les conditions de son retour, et ses convictions se sont effilochées. Le PQ de Mme Marois s'est tassé à gauche (frais de scolarité, taxe-santé, impôt pour les riches...) et libéré une partie de l'échiquier politique.

Les partisans de la coalition PQ-QS-ON disent craindre le «piège à ours» de Jean Charest qui tiendrait un scrutin sur la loi et l'ordre. Il faut redouter, aussi, les pièges à cons.

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