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Depuis le congédiement de Pierre Gauthier la semaine dernière, on fait souvent état sur les différentes tribunes offertes aux experts et aux amateurs des remplaçants potentiels. Un nom revient souvent, celui de Julien BriseBois. Je crois personnellement que, sans être un mauvais candidat, il ne représente pas ce dont le Canadien a besoin pour relancer son équipe et éviter une autre saison de misère comme celle qui s'est terminée samedi soir.
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NHLI via Getty Images

Depuis le congédiement de Pierre Gauthier la semaine dernière, on fait souvent état sur les différentes tribunes offertes aux experts et aux amateurs des remplaçants potentiels. Un nom revient souvent, celui de Julien BriseBois. Je crois personnellement que, sans être un mauvais candidat, il ne représente pas ce dont le Canadien a besoin pour relancer son équipe et éviter une autre saison de misère comme celle qui s'est terminée samedi soir.

Je m'explique.

En fait, l'explication est toute simple : on dit que Julien BriseBois a été formé par Bob Gainey et Pierre Gauthier, qu'il est issu de leur moule. Ne dit-on pas qu'on cherche presque sensiblement le contraire de ces deux hommes de hockey, c'est-à-dire un type dynamique, énergique, qui sera à l'aise avec les médias tout en étant sérieux dans son travail? Combien de fois avons-nous vu Julien BriseBois en entrevue dans les médias? Jamais, ou presque. Sans être aussi taciturne et discret que ses deux mentors, je le vois un peu trop réservé pour être à l'aise dans ce poste. Un peu comme Pierre Gauthier, finalement.

Avec le retrait de Vincent Damphousse de la course, le nombre de candidats potentiels et sérieux se compte maintenant sur une seule main. BriseBois, quoique j'en pense, sera considéré, mais j'estime que Marc Bergevin est celui qui est le mieux formé pour affronter les rigueurs de ce difficile emploi. N'ayant jamais joué à Montréal, Bergevin n'aurait pas la même pression que pourrait subir un ancien du Canadien et, dans sa carrière, il a touché à la patinoire pendant plus de 1000 parties en plus de travailler dans divers postes de gestion avec les Blackhawks de Chicago, une formation qui a remporté la coupe Stanley il y a deux ans.

Ce qui est rassurant, c'est que le nombre de bons candidats ne manque pas. C'est un joli problème. À Geoff Molson et son conseiller Serge Savard de ne pas se tromper, maintenant.

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