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Expulsion de la famille Lawrence: il aurait suffi d'un geste

«Au Canada, le plus beau pays au monde, il semble que nous n'aimons pas les gens tranquilles.»
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AFP/Getty Images

Nous avons tous suivi la saga de cette famille ayant tout fait pour demeurer au Québec. Mon cœur disait: laissez-les ici, ils sont intégrés. Mais ma tête disait: les fonfons de l'immigration ont pris la décision. Le coeur, ils le laissent à la maison avant de partir travailler, le ministre et son patron en ont un sélectif.

Quand je vois trois députés se joindre à des enseignants, des avocats, des organismes sociaux, dans le but d'éviter la déportation à cette famille adaptée au Québec depuis cinq ans. Des gens travaillant et apprenant le français. En les voyant partir les lares aux yeux, je me demande «Pfffft qu'osse ça donne!»

Je ne peux que m'indigner, du silence radio du beau gosse, notre premier ministre. Ne sait-il pas que cette famille Lawrence demeure dans son comté? Vous savez, ce comté gagné par 70 000 $ d'argent sino-britannique. Résultat, la famille doit repartir dans un pays hostile qu'elle avait quitté.

Ce qui est bête avec cette façon de faire, c'est que j'ai travaillé de concert avec les tribunaux de l'immigration. Nous avions toutes les misères du monde à déporter nos mafieux russes, qui pourtant volaient à grande échelle, extorquaient, fraudaient et importaient des stupéfiants. Alors que des gens tranquilles se faisaient retourner manu-militari.

Et, pendant ce temps, notre grand nigaud, car c'est ainsi qu'il est perçu par les Chinois, parle timidement de droit de la personne. Pas trop fort quand même, on a des intérêts économique à discuter. Il aura fait la même chose avec les Saoudiens, contrats obligent.

Du même souffle, on se souvient tous du beau gosse et de ses sbires, accueillant à grand coup d'amour, des arrivants illégaux à la frontière. Ce premier ministre savait très bien que 85% d'entre eux devraient repartir. Mais comment résister aux caméras? Alors, jolis sourires creux, jolis autoportraits. C'est comme ça quand on se fait du capital de sympathie. Belle publicité, belles images vides et passons à autre chose.

Maintenant, ce même beau gosse veut ramener ses sujets djihadistes repentants ou peut-être pas... Ils n'ont pas assez fait de troubles. Même que certains leaders de la communauté musulmane, les comparent aux soldats canadiens que nous avons envoyés les combattre. Les pauvres sont en post-traumatiques. Je ne me souviens pas avoir demandé à ces jeunes de partir défendre des valeurs au nom d'un Dieu quelconque.

Au Canada, le plus beau pays au monde, il semble que nous n'aimons pas les gens tranquilles, ceux qui aimeraient travailler et contribuer. Bien non... Nous sommes mieux avec ceux qui nous défèquent sur la tête, ceux qui nous traitent de racistes, ceux qui veulent changer nos valeurs et nous imposer les leurs.

Ou nous décidons que c'est assez, ou il ne nous reste qu'à pester et s'indigner, car nous sommes déjà trop avancés dans le mouvance du «nous sommes des tapis et marchez-nous dessus».

Alors, les familles voulant s'intégrer dans notre société, foutez le camp! Ce que nous voulons ici, ce sont des radicaux religieux, car finalement nous sommes maso!

Par chance, notre grand premier ministre nous fait un immense plaisir avec la marijuana. Oui, semble-t-il que la population le demandait à corps et à cris. Les problèmes, nous nous arrangerons avec. Si tout le monde est stone, on ne s'apercevra de rien.

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