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L'obscurantisme chez Hydro-Québec

Il y a quelque chose de pourri au royaume d'Hydro-Québec et il serait à peu près temps qu'une commission d'enquête publique fasse la lumière là-dessus.
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En 2014, la hausse des tarifs demandés par Hydro-Québec s'est élevée à... 5,8 %!

Avec une telle requête, on s'attendrait à ce que cette société d'État, un des fleurons de la Révolution tranquille (et haut fait d'armes de René Lévesque), fasse preuve d'une certaine décence morale.

Surtout au moment où, entre trois «poc poc poc» d'un de ses ministres, le gouvernement de Philippe Couillard nous réclame encore une fois non seulement de nous serrer la ceinture, mais aussi de la raccourcir en faisant un nouveau trou dedans...

Mais les récentes actualités n'ont guère de quoi inspirer la confiance.

Pour mémoire, soulignons qu'après les démissions nébuleuses des numéros 1 et 2 d'Hydro en janvier dernier, le vice-président du conseil d'administration de Power Corporation du Canada, Michel Plessis-Bélair, cela s'est su plus tard, avait aussi quitté son siège sans prévenir les autres administrateurs, en novembre 2014.

Outre l'apparence de vouloir camoufler un conflit d'intérêts, ces départs pour le moins obscur s'inscrivent dans un contexte post commission Charbonneau où l'on nous demande, avec une certaine insistance teintée de menaces, d'accepter de changer nos compteurs d'électricité pour ceux de la seconde génération.

Ce qui rend méfiant tout ceux qui se souviennent du scandale des compteurs d'eau à Montréal sous l'administration du maire Gérald «je n'étais pas au courant» Tremblay.

Certains se sont même demandé si les démissions plutôt louches à la direction d'Hydro n'étaient pas liées d'une façon ou d'une autre à ces fameux compteurs?

Des appareils qui, a-t-on appris récemment, étaient retirés en catimini sur des scènes d'incendies à Québec afin d'empêcher les inspecteurs de les analyser...

Et ça, c'est sans parler des personnes qui témoignent de leur facture gonflée après qu'elles eurent accepté l'installation des nouveaux compteurs.

Comme si ça ne suffisait pas, on apprend maintenant que l'ancien PDG Thierry Vandal, celui-là même qui avait été nommé en catastrophe avant les élections de 2012 par Jean Charest - par crainte d'un limogeage avec la venue d'un autre gouvernement -, touchera une rente pharaonique de plus de 450 000 $ par an et cela après avoir démissionné 2 ans avant la fin de son mandat!

Un peu plus et on se demanderait si les illuminés de la secte de l'ordre du Temple solaire qui avaient infiltré la direction d'Hydro dans les années 1990 sont encore dans les parages tant l'obscurantisme sectaire semble présent.

Oui, il y a quelque chose de pourri au royaume d'Hydro-Québec et il serait à peu près temps qu'une commission d'enquête publique fasse la lumière là-dessus.

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