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Chevrolet Equinox 2018 : le dur combat d'une quatrième étoile

Chevrolet Equinox 2018 : le dur combat d'une quatrième étoile
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Mon collègue Daniel Rufiange s'est rendu à Caroline du Nord la semaine dernière pour essayer le nouveau Chevrolet Equinox 2018, la toute nouvelle génération du VUS compact de Chevrolet. Voici son compte rendu de ce modèle très important pour General Motors.

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C'est en 2005 que le Chevrolet Equinox s'est joint à la gamme de Chevrolet. À ce moment, il ajoutait sa voix à un segment alors en pleine croissance, celui des VUS compacts.

Ce dernier était meublé de produits déjà bien établis comme le Honda CR-V et le Toyota RAV4. L'Equinox se pointait en retard. Malheureusement pour GM, il est demeuré derrière ses concurrents. Rappelons-nous que l'ex no 1 mondial ne vivait pas ses meilleurs jours à ce moment.

En 2010, une deuxième génération voyait le jour. Nettement meilleure que la première, elle a bien figuré sur le marché et auprès de la critique. Malheureusement, le retard face aux rivaux, moins flagrant, était toujours évident.

Sept ans plus tard, une éternité dans le monde automobile d'aujourd'hui, on a droit au modèle de troisième génération.

Est-ce que Chevrolet accouche enfin d'un outil qui lui permettra de menacer la concurrence?

Des changements importants

La refonte, très attendue, est d'importance. GM ne s'est pas contenté de changements usuels, simples et conservateurs. Le châssis est nouveau et l'empattement est plus court. Une utilisation importante d'acier à haute résistance et de mélanges visant à renforcer la structure du véhicule rend cet Equinox plus solide et rigide.

Plus léger, aussi. L'exercice a permis à Chevrolet d'éliminer quelque 180 kilos au modèle, soit environ 400 livres. L'Equinox était trop lourd; le voilà dans la norme.

Si la statistique est impressionnante, il faut comprendre qu'une bonne partie est attribuable au changement effectué sous le capot. Le gros bloc 4-cylindres de 2,4 litres qui servait l'Equinox depuis des lunes laisse sa place à un petit 4-cylindres de 1,5 litre, lequel compte sur un turbo pour offrir sensiblement la même puissance, soit 170 chevaux.

À l'usage, on remarque une plus belle fluidité. Seule la réaction trop lente des organes mécaniques - ça inclut la boîte de vitesses automatique à six rapports - est irritante.

Et encore...

Ce nouvel outil au service de l'Equinox aura de la compagnie pas plus tard que cet été alors qu'un autre bloc 4-cylindres, de 2-litres dans ce cas, viendra ajouter son grain de sel. Aussi aidé d'un turbo, il verra sa puissance atteindre les 252 chevaux et 260 livres-pieds de couple. Vers la fin de l'été, Chevrolet bouclera la boucle en introduisant un moteur Diesel. D'une cylindrée de 1,6 litre, il s'inscrira assurément comme le champion de l'économie de la famille.

Au même moment, si Mazda tient ses promesses, le CX-5 qu'elle propose recevra aussi un moteur fonctionnant au gazole.

La comparaison entre les deux est déjà très attendue.

Déjà, une offre complète

Bien souvent, lorsqu'un modèle compte sur plusieurs mécaniques, les mariages ne sont pas tous possibles. Pour ce premier jet, Chevrolet y va d'une proposition très complète alors que trois habillages sont proposés avec ce moteur d'entrée de gamme soit LS, LT et Premier. Fait intéressant, chacun est proposé en version à deux ou à quatre roues motrices.

L'équipement servi de série sur la version LS en contentera plusieurs. Elle comprend les dispositifs Apple CarPlay et Android Auto, la connectivité Wi-Fi 4G LTE, la caméra de recul, l'accès et le démarrage sans clé (et à distance aussi) de même que les sièges chauffants. En passant au modèle LS, une kyrielle d'éléments, surtout décoratifs, s'ajoute au modèle. La liste continue de s'allonger sur la version Premier et comprend le chargement des téléphones par induction, une myriade de caractéristiques de sécurité, l'ouverture sans mains du hayon, les rails de toit et le volant gainé de cuir, notamment.

Aux deux dernières variantes peuvent être jumelés deux groupes qui bardent l'Equinox de commodités supplémentaires.

Les prix de départ des versions se lisent comme suit : 25 197 $ pour le modèle LS, 28 195 $ pour le LT et 31 795 $ pour la livrée Premier.

Un rendement honnête

Les besoins des acheteurs de VUS compacts se rapportent davantage aux capacités du véhicule (chargement et remorquage) qu'à ses aptitudes dynamiques. Si le mariage des deux est souhaitable, il n'est pas nécessaire.

Dans cette optique, l'Equinox va répondre aux besoins de la majorité. Qu'on se comprenne bien, son rendement sur la route n'est pas exécrable, loin de là. Cependant, il n'est pas marqué par le dynamisme d'un Mazda CX-5, par exemple.

En fait, c'est plutôt le confort et l'insonorisation qui représentent sa carte de visite. La mécanique fait un travail honnête, mais il sera intéressant de voir à quel point le moteur de 2,0 litres lui sera mieux (ou moins?) adapté. Et c'est sans compter sur l'offre au diesel, promise pour l'automne.

Conclusion

C'est un Equinox passablement transformé qui nous arrive et cela ne peut que représenter une bonne nouvelle pour Chevrolet. Le produit qui nous était offert était plus que vieillissant et c'est un traitement-choc dont il avait besoin.

Il l'a eu!

Reste à voir comment cette nouvelle proposition réussira à progresser dans un marché qui compte sur les Ford Escape, Honda CR-V, Toyota RAV4, Mazda CX-5 et Nissan Rogue.

Une histoire à suivre.

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