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Journal d'une mariée: Après les fiançailles...

Cet article est le premier d'une série de plusieurs billets, qui s'articulent tous autour de la thématique du mariage,.
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Cet article est le premier d'une série de plusieurs billets, qui s'articulent tous autour de la thématique du mariage, des fiançailles au Jour J. Il s'agit de billets très personnels, où je parle ouvertement de mon expérience en tant que future mariée. Je vous emmène donc avec moi dans ma quête du mariage parfait, vous confiant mes inquiétudes, mes apprentissages, mes trucs et mes « fails » (parce qu'il y en aura, c'est certain!). Voici, le Journal d'une Mariée.

Il était une fois ....

La vie de couple est loin d'être un long fleuve tranquille, en tout cas pas dans mon cas.... Les couples qui disent vivre le parfait bonheur au quotidien, jour après jour, j'en connais peu (ou pas) et disons qu'ils me laissent sceptique. Dans mon cas, mon couple, je l'ai travaillé. Bon, je déteste le mot « travailler », disons plutôt, cultivé. Ma mère m'avait toujours dit: « tu le sais quand c'est le bon, et c'est tout ». Je n'ai jamais vraiment su ce qu'elle voulait dire jusqu'à ce que je sois en couple avec mon chum. Aujourd'hui, je suis certaine que, l'amour de ta vie, c'est cette personne qui réussit à te faire sentir comme personne d'autre n'est capable de le faire. Quelqu'un d'irremplaçable. Difficile, en 2017 ? Absolument....

730 jours de fiançailles

Mon chum m'a demandé en mariage en janvier 2015. Ça faisait trois ans qu'on était ensemble et, sur une plage déserte quelque part au Belize, il s'était mis à genoux et m'avait demandé de l'épouser. Un an plus tard, notre couple éclatait. Les aléas de la vie, le stress de vouloir que « le jour de mon mariage, mon couple et ma vie soient parfaits » (j'apprendrai plus tard que c'est impossible), pesaient trop et je suis partie. Pour moi, à ce moment-là, c'était impensable de me marier si mon couple n'allait pas parfaitement bien. Ce que j'ai réalisé, au fil du temps, c'est qu'il n'y a rien de parfait, et que rien ne le sera jamais. Mais, quand, dans une vie, tu rencontres quelqu'un qui est à la fois ton: partenaire, amant, meilleur ami, complice, ça n'a pas de prix. Être en amour, vraiment et profondément en 2017, c'est tellement rare....et ça vaut tous les efforts du monde! Le 31 décembre 2016, mon chum m'a redemandé en mariage sur une plage à Hawaï. Cette fois-ci, je savais qu'on était rendus là, et surtout, je savais qu'on avait fait les bons choix.

Étape 1 : Les choix

On rêvait d'un mariage à l'étranger, entouré des gens qu'on aimait pendant plusieurs jours de festivités. Par contre, on avait senti une certaine réticence de la part de notre entourage lorsqu'on a lancé l'idée. Un mariage à l'étranger, ça implique beaucoup de la part des invités : achat de billets d'avion, chambre d'hôtel, dépenses à destination, demande de congés, etc. Ça peut sembler une bonne idée, mais finalement, on était plus à l'aise de faire ça à Montréal. Moins compliqué, moins exigeant pour tout le monde et surtout, ça facilite l'organisation... du moins c'est ce qu'on croyait! J'ai donc fait la liste de mes fournisseurs préférés en me disant que, tant qu'à faire ça à Montréal, j'allais faire ça 100% à mon goût et que ce serait aussi simple que ça. Ma naïveté commençait ici ...

-- Mariage civil ou religieux?

C'est la première question à se poser. Au départ, je ne savais pas trop. J'aimais l'idée de me marier à l'église, je trouvais ça très romantique. Pour moi, mariage civil = mariage au palais de justice et je ne voulais absolument pas ça. C'était important pour moi de marcher dans une allée au son de la «marche nuptiale». Par contre, se marier «religieusement» au Québec, ce n'est pas si simple. Comme on n'y tenait pas tant que ça, nous avons opté pour un mariage civil, dans une chapelle. Eh oui, ça se peut, le meilleur des deux mondes! Je n'ai jamais autant «googler»: se marier au Québec. Ouf....

-- La date ?

La date. Oh mon dieu! À Montréal, disons-nous les vraies choses : il y a dix ou douze fin de semaines dans l'été. Le choix de dates est donc limité si on veut se marier pendant la saison chaude et pour moi, c'était non négociable. Lorsque nous avons commencé à parler du mariage, en janvier 2017, on croyait que ce serait simple de faire ça à l'été, soit 6 mois plus tard! Pas tant que ça... En plus, si on veut se marier un samedi (parce que c'est la seule journée logique, considérant que tout le monde est en congé le lendemain...) bonne chance! On a tous eu la même idée. J'ai donc dû faire preuve de créativité et nous avons choisi de faire ça le long week-end de la Saint-Jean-Baptiste. Se marier un dimanche, ce n'est pas l'idéal pour les invités (désolé!), mais j'ai remarqué que ça l'avait ses avantages. On perd quelque part, mais on gagne ailleurs. Les fournisseurs sont beaucoup plus flexibles, parce que, justement, les demandes se font plus rares.

-- Le lieu ?

Mon chum est propriétaire de restaurants et, lorsqu'il a proposé de faire la réception dans l'un de ses établissements, j'étais loin d'être enchantée. Oui, ça allait nous sauver des couts et on garderait un contrôle maximum sur la qualité et le service, par contre....pour moi, ce n'était absolument pas « spécial ». Pour mon chum, le lieu importait peu. Je crois que les hommes et les femmes voient le mariage différemment. Pour lui, l'important, c'était de se marier et le party qui venait avec. Pour moi, TOUT était important.

Pour choisir le bon lieu, je crois qu'il faut penser à ce qui est important pour le couple. Mon chum et moi, on travaille dans le domaine de la restauration, et donc, pour nous, la qualité de nourriture et de l'alcool servi était une priorité.

Il existe plusieurs salles magnifiques à Montréal, mais qui ne sont pas équipées côté «équipement de cuisine» pour servir un repas digne de nos ambitions. L'idée de faire venir un traiteur a également traversé notre esprit, mais encore là, les couts auraient explosé considérant ce qu'on voulait servir comme menu à nos invités. À quelques mois d'avis, j'étais plus que découragée....

Et alors, les astres se sont alignés... puisque j'étais une «future mariée», je me suis retrouvée (chanceuse!) sur la liste d'invités du souper d'inauguration du Bridal Boudoir, un événement ultra glam organisé par la «wedding planner» #1 à Montréal :Maddy K qui présente les tendances et inspirations mariage de l'année. Le souper avait lieu au Ritz- Carlton Montréal, rien de moins ! Pendant la soirée, en discutant avec leur équipe qui était sur place, j'ai confié que « mon rêve serait de me marier ici » (et c'était vrai, mais je ne croyais pas pouvoir me le permettre!). Après tout, la nourriture y est excellente, le lieu est absolument magnifique... et, c'est le Ritz, bon ! Quelques jours plus tard, je recevais une soumission qui était plus que raisonnable. Le fait que je me mariais un dimanche et à quelques mois d'avis leur permettait une certaine flexibilité. Comme quoi, ne pas être trop d'avance dans son organisation, ça l'a parfois ses avantages... 😀

Le souper média pour inaugurer le Bridal Boudoir 2017 au Ritz-Carlton. Photo: Moetreal

À suivre...

Chapitre 2 -- Les préparatifs

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