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Pourquoi Catherine Fournier dans Montarville?

Vous savez comme moi que le mouvement indépendantiste connait des moments difficiles et que celui-ci vit une période charnière qui tracera son avenir vers un succès qui nous est obligatoire.
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Ce billet a été rédigé par Gabriel Germain, membre de mon équipe de campagne.

C'est avec humilité que j'écris publiquement pour la première fois afin de m'exprimer sur une investiture en vue des prochaines élections fédérales. Je prends quelques instants pour vous présenter Catherine Fournier. Cette jeune femme est un élément essentiel pour l'équipe qui se présentera en 2015, cette équipe qui sera un pari pour le renouvellement de l'option indépendantiste. Catherine est un atout dont le Bloc Québécois ne pourra se priver. Vous constaterez tout comme moi que plusieurs personnalités se déplaceront dimanche prochain afin de venir soutenir cette candidature distinguée. De ces personnalités reconnues, l'on peut souligner la présence annoncée de Pierre Duchesne, Stéphane Bergeron, Martine Ouellet, Yves Lessard, Mario Beaulieu, ainsi que le premier ministre Bernard Landry.

Ces gens ont tout comme moi, foi en le potentiel de Catherine Fournier et ils ont confiance en sa capacité de servir le Bloc Québécois, les électeurs de Montarville et surtout le mouvement indépendantiste en entier. Je compte vous élaborer un portrait original de cette femme de devoir. Vous trouverez peut-être la formule inusitée, mais vous comprendrez le filon que je compte utiliser et qui me semble être le meilleur pour démontrer la pertinence ainsi que l'importance de la candidature de Catherine.

Vous savez comme moi que le mouvement indépendantiste connait des moments difficiles et que celui-ci vit une période charnière qui tracera son avenir vers un succès qui nous est obligatoire. Notre objectif reste le même, mais le contexte de la lutte a changé. Les critiques que nous recevons se sont elles-mêmes transformées avec le temps ainsi qu'avec les générations.

La première critique faite à notre égard et celle que nous entendons le plus souvent concerne la supposée non-viabilité économique d'un Québec indépendant. Vous savez tout comme moi que nous n'avons pourtant aucun doute à avoir quant à cet enjeu. Cependant, la démonstration prouvant la viabilité d'un pays du Québec doit être faite à la population. Il faut vulgariser ces défis et pouvoir bien les expliquer, tout comme il faut démontrer la faisabilité des solutions que nous voulons apporter. Le Bloc Québécois devra faire la lutte sur le front économique, tout comme l'ensemble de notre mouvement se devra de le faire aussi. Pour arriver à gagner des points sur cet aspect, il nous faut plus de gens ayant compétences et connaissances dans ce domaine. Catherine est diplômée de l'Université de Montréal en économie. D'ailleurs, c'est une thématique qui revient régulièrement sur les publications de son blogue. Ces textes expriment très clairement des arguments toujours plus pertinents les uns que les autres pour notre viabilité et notre succès économique national en tant que pays indépendant. Nous nous devons de soutenir toutes les candidatures qui pourront enrichir notre équipe. Celle-ci jouera sur le front qui est le nerf de la guerre : le front de l'argent et de l'emploi. Nous savons tous que c'est celui que nous devrons gagner avec de bons vulgarisateurs. Des gens compétents qui combattront la peur et surtout le manque d'information éclairée. Catherine sera un excellent atout pour porter ce type de dossiers.

Si certaines personnes utilisent cette dernière critique pour nous atteindre, plusieurs autres nous reprochent quant à eux une fermeture identitaire sur nous même. J'aimerais combattre avec virulence ce message fallacieux. Je suis d'avis que le mouvement indépendantiste veut au contraire ouvrir le Québec sur le monde en nous dotant de notre propre voix dans les forums internationaux. L'ouverture sur le monde est le résultat le plus noble que peut avoir notre objectif. Pour donner voix à cette vision, je vous propose de regarder le parcours de Catherine, témoin d'un indépendantisme ouvert aux autres. Celle-ci a par le passé aidé de jeunes nouveaux arrivants à s'installer au Québec. Il faut aussi souligner qu'elle a passé une demi-année au Texas en échange étudiant, mais elle a aussi largement voyagé et rencontré des gens de par le monde. Elle a fait le tour des États-Unis, a visité les pays baltes, scandinaves, méditerranéens et d'autres : la liste des pays serrait trop longue à définir ici. Il est important de souligner sa présence sur le terrain pendant le référendum écossais. Elle représente cette ouverture aux autres nations et cette volonté de faire du Québec un acteur phare de la scène internationale. Elle est bien infusée de cet équilibre qu'il faut avoir entre fierté nationale et une génération altermondialiste dans ce village global qu'est le monde. Catherine sera garante de porter le message d'un mouvement indépendantiste non pas en peur de la majorité anglophone, mais bien en volonté de négocier d'égal à égal avec elle. Une volonté éclairée de le faire avec tous, le reste du monde, dans un esprit de collaboration et de respect mutuel.

La nouvelle critique à la mode des fédéralistes consiste à affirmer que notre option est dépassée, qu'elle est d'une autre époque. Ils justifient cette position en démontrant avec fierté comme quoi la génération montante n'est pas indépendantiste. Avec candeur, il faut admettre que la lecture des chiffres nous apprend plutôt que les jeunes d'aujourd'hui ne sont ni indépendantistes ni fédéralistes. Ils sont simplement des orphelins politiques. Ceux-ci suivront l'option qui leur offrira les meilleures options et le meilleur avenir. Il n'y a rien de mieux qu'une jeune candidate dynamique et proactive pour prendre en main le dialogue et l'échange avec cette génération que notre mouvement doit apprendre à adopter. Pour réussir à rebâtir ce lien et renouveler la base, il faut avoir des élus avec du sang neuf au sein du caucus. Cela se fera avec des gens comme Catherine, qui ont connaissance de la réalité de cette génération qui vit avec les défis de l'austérité, des inégalités croissantes et des changements climatiques. Catherine saura être un excellent liant entre notre option et la génération montante, essentielle à la pérennité de notre objectif, car après tout, elle en est issue et doit leur donner une voix forte dans notre parti. Il ne faudrait pas oublier que ce sont les générations montantes qui innovent et donnent de nouveaux prismes d'analyse, de nouvelles solutions.

Le dernier élément que j'avancerais est plutôt un constat qu'une critique en soi. Pour atteindre l'indépendance, nous devrons redoubler, voire retripler d'ardeur dans notre travail, dans tous les aspects de celui-ci. Nous devons faire élire des gens qui auront le cœur à la tâche et qui auront l'énergie de retourner toute la terre du terreau québécois et y faire refleurir de nouveau le désir d'indépendance. Je suis convaincu que Catherine sera résolument dévouée à cette tâche. Dès sa mise en candidature, elle arpenta sur le terrain, prête à donner des heures très nombreuses au travail immense qui l'attendait. Elle a siégé et siège toujours sur de nombreux organismes pour travailler sur le plus grand nombre de fronts possibles, elle donne de la cohérence du mouvement indépendantiste. D'ailleurs, elle a investi le Bloc pour travailler avec toutes les forces indépendantistes. Je peux dénombrer parmi ceux-ci les exécutifs politiques, évidemment, mais aussi la SSJB et le MÉSUM, issus de la société civile, par exemple. D'ailleurs, sa feuille de route en politique est déjà impressionnante et nous éblouit à la vue des nombreux mandats qu'elle a remplis. Au-delà des comités et des rencontres, c'est un travail humain, directement avec les gens qu'elle accomplit avec fierté. Elle n'hésite pas à sortir aller rencontrer ses concitoyens à leur porte, à donner des heures pour discuter et échanger avec eux, bref à les écouter sur l'ensemble de leurs préoccupations. C'est ce type de travail qui ne l'effraie pas et que nous devons réapprendre à faire comme mouvement d'émancipation du peuple québécois. C'est la passion qui, à la base, est le moteur de ce désir d'investissement et de dépassement de soi pour une grande cause.

Les raisons d'appuyer Catherine Fournier dans son travail pour être députée sont nombreuses et toutes sont capitales pour le renouvellement du mouvement autant dans sa démarche que dans son discours et ses fondements. Je pourrais facilement m'éterniser et en ajouter, tellement que la candidate est riche en atouts qui grandiront avec son expérience politique. C'est une femme d'exception, qui a sa place à Ottawa pour soutenir notre chef, Mario Beaulieu et notre futur caucus, que nous souhaitons nombreux. Elle est le type de femme qui inspirera le respect de notre option et poussera sa progression en étant capable de répondre aux nombreuses critiques qui nous sont adressées. Son parcours démontre sa capacité de travailler en équipe, en tant que leader ou en tant que collaboratrice. Catherine ne perd jamais de vue l'objectif premier de notre mouvement et le place avant toute autre chose. Elle aura besoin de tout notre support, celui de tous, pour que sa voix soit portée devant le gouvernement fédéral et y révèle ses incohérences face aux Québec.

L'Assemblée d'investiture du Bloc Québécois de Montarville aura lieu dès 14 h 30 ce dimanche 15 mars au Chalet Marie-Victorin, situé au 1150 rue Marie-Victorin à Saint-Bruno-de-Montarville.

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