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J'ai près de 14 campagnes électorales «dans le corps»

MA PREMIÈRE CAMPAGNE - Si l'on considère qu'une campagne électorale dure habituellement 35 jours en moyenne, c'est donc dire que je me retrouverai le jour J avec l'équivalent de près de 14 campagnes électorales «dans le corps»! Ce mode de vie tout sauf tranquille fait maintenant partie de mon quotidien.
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Quand je rencontre les citoyens de ma circonscription, on me demande souvent si c'est ma première campagne électorale. La réponse est oui, mais il s'agit de tout un baptême! Il faut en effet savoir que j'ai pris la décision de me présenter pour le Bloc québécois dans Montarville à la mi-juin 2014 et que depuis ce temps, je suis très active sur le terrain.

Si l'on considère qu'une campagne électorale dure habituellement 35 jours en moyenne, c'est donc dire que je me retrouverai le jour J avec l'équivalent de près de 14 campagnes électorales « dans le corps »! Ce mode de vie tout sauf tranquille fait maintenant partie de mon quotidien. J'avoue que je ne sais pas comment anticiper la journée du 20 octobre, alors que l'adrénaline de l'élection sera tombée d'un coup la veille, d'un côté comme de l'autre. Ce sera certainement très spécial de ne plus être immergée dans ce qui est aujourd'hui devenu une routine.

«Je dis aujourd'hui que je me rends compte de toute la portée de ce travail, puisque chaque jour, je réalise un peu plus l'importance de cet engagement.»

En attendant, en ce début du mois de septembre, la campagne, la « vraie », est bel et bien enclenchée. Depuis plusieurs semaines, j'ai l'occasion de constater tout l'impact que peut avoir un travail de terrain. Dès l'annonce de ma candidature l'an dernier, j'ai tout de suite décidé que je serais omniprésente dans la circonscription, d'abord en porte-à-porte afin de mieux comprendre les préoccupations de mes concitoyens, mais également dans les événements organisés par la communauté, dans le but de bien connaître tout le dynamisme de ce qui se faisait chez nous.

Parfois, on a beau vivre depuis toujours dans sa circonscription - comme moi -, il n'en demeure pas moins qu'on ne connaît pas nécessairement tous les groupes y œuvrant. Ainsi, j'ai frappé à des milliers de portes et j'ai participé à plus de 200 événements dans les quatre municipalités que je souhaite représenter, sans compter mes tournées des groupes communautaires et des entreprises.

Je dis aujourd'hui que je me rends compte de toute la portée de ce travail, puisque chaque jour, je réalise un peu plus l'importance de cet engagement. Des liens, j'en ai tissés beaucoup. Pour le mieux! Je suis fière quand les gens me disent qu'ils me connaissent mieux que la députée sortante. Il m'est même déjà arrivé, lors d'un concert à Saint-Bruno-de-Montarville ce printemps, que je sois présentée comme étant la députée en place. Je m'amusais par la suite à dire que cette affirmation sonnait particulièrement bien, et qu'au lieu d'une erreur, il devait simplement s'agir d'une déclaration prophétique!

En somme, s'il y a une chose que je retire de ma campagne jusqu'à maintenant, c'est que c'est vraiment sur le terrain qu'on peut faire le lien entre l'implication politique et le désir d'améliorer la vie des gens. Car pour faire de la politique, j'ai l'intime conviction qu'il faut d'abord et surtout aimer ces gens.

Je n'aurais pas pris la décision de me lancer si ça n'avait pas déjà été le cas en juin 2014. Mais, au risque d'être « quétaine », je n'aurais jamais non plus imaginé tout l'amour que je pourrais un jour ressentir pour mes concitoyens, avec qui j'ai tant partagé et appris ces derniers mois, et qui font aujourd'hui partie de mon quotidien. Une histoire qui, je l'espère et y travaille, pourra se poursuivre dès le 20 octobre, alors que j'aurai l'honneur de les représenter.

MA PREMIÈRE CAMPAGNE

- Pourquoi je me lance en politique - André Belisle

- Persévérer jusqu'à la victoire - Pascale Déry

- Créer le mouvement - Simon-Pierre Landry

- Disons que ma première expérience électorale n'est pas banale - Christine Poirier

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