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Puis-je procéder à une fin d'emploi?

Voilà assurément la question que j'ai le plus souvent entendue depuis que je conseille des dirigeants d'entreprises en matière de ressources humaines. Ma réponse est toujours la même: êtes-vous certain que ce soit la bonne solution?
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Voilà assurément la question que j'ai le plus souvent entendue depuis que je conseille des dirigeants d'entreprises en matière de ressources humaines. Ma réponse est toujours la même : êtes-vous certain que ce soit la bonne solution ? D'abord, la somme à allonger risque d'être assez salée. Ensuite, il y a probablement de meilleures options avant de devoir en arriver au congédiement.

Dans bien des cas, le congédiement d'un employé est évoqué par le patron comme une véritable solution qui lui permettra de régler tous ses problèmes. Seul point de difficulté : trop souvent, l'employé n'a jamais su qu'il ne rencontrait pas les attentes de son supérieur. Dans bien des milieux d'emplois, les gestionnaires imaginent que leurs demandes sont claires et leurs échéanciers précis. Mais quand on fouille, on réalise trop fréquemment que la communication est le dernier de leurs soucis. Comme si les patrons oubliaient qu'ils gèrent des êtres humains.

J'aime à rappeler qu'il y a deux mots dans le terme ressources humaines. Le mot humaines n'apparaît pas par hasard. Il est fondamental, mais trop souvent relégué au second plan.

L'être humain est complexe : il vit des émotions, il ressent des peurs et il a des besoins définis. Selon moi, une minorité d'employés présente de réels troubles d'insubordination - les salariés veulent plaire à leur supérieur et atteindre ses objectifs de croissance. La question à se poser : sont-ils adéquatement communiqués ? Je me rappelle de ce directeur de cabinet comptable qui me racontait être exaspéré par un de ses salariés qui n'arrivait jamais à la même heure le matin pour travailler. Une journée, il se pointait à 8 h 30, le lendemain il commençait à 9 h 10, et ainsi de suite durant la semaine. Le patron ne tolérait pas ces entrées à heure variable, lui qui se faisait un point d'honneur de commencer sa journée de travail à 8 h 30 du lundi au vendredi. Lui, il ne travaillera pas longtemps pour ma compagnie, me confiait le directeur. Et moi de lui demander : lui en as-tu parlé ? Ton employé est-il informé que tu aimerais qu'il soit au bureau à heure fixe ? Silence au bout du fil. Le patron avait tenu pour acquis que cette consigne était connue de tous dans son cabinet. Il se voyait déjà congédier un employé, performant dans son travail de surcroit.

Mon conseil aux gestionnaires peut paraître simpliste, mais de grâce, n'oubliez pas que vous travaillez avec des humains.

Au fil de mes prochains billets sur ce blogue, je vous partagerai ma vision des ressources humaines par le biais d'anecdotes et d'histoires vécues durant mes 25 années de pratique professionnelles. Mon objectif est simple : vous démontrer qu'une bonne gestion des ressources humaines, c'est payant pour la business, à tous les niveaux.

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