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Dans le cas du Québec, figé dans sa propre dynamique de vieillissement et du remboursement de sa dette, il est impératif que l'investissement et la formation de la main-d'œuvre soient non seulement stimulés, mais qu'ils soient garantis pour les décennies à venir.
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Penser aux générations futures. Redonner confiance aux investisseurs. Relancer la croissance. Répondre au choc démographique. S'attaquer à l'endettement collectif et à celui des ménages.

Ces phrases nous sont devenues presque familières. Pour plusieurs, elles révèlent des phénomènes évidents qui font partie du décor québécois. Et c'est bien là le problème ! Pour toutes sortes de raisons, beaucoup de nos problèmes économiques demeurent récurrents. Au fil des mois et des années, ils se compliquent, parce que rien (ou trop peu) n'est fait.

Pourtant, il y a urgence au Québec. Comme société, nous vieillissons plus vite que les Ontariens, Canadiens, Américains, et Européens confondus. De fait, à l'exception du Japon, le Québec est la société qui vieillit le plus rapidement dans le monde.

Ce n'est pas tout. Parce qu'en plus de vieillir plus vite, nous nous sommes donné un État plus interventionniste que partout ailleurs en Amérique. La santé, l'éducation, les congés parentaux, les garderies sont autant de traits distinctifs de notre société. Cette façon de bâtir une société est précieuse, mais elle est en même temps extrêmement contraignante. Elle nous oblige à demeurer très vigilants si nous désirons conserver tous ces acquis.

Nous devons notamment contrôler notre niveau d'endettement. Le Fonds des générations, mis sur pied par un gouvernement libéral, est un instrument privilégié pour réduire le poids de la dette publique.

L'équipe économique du Parti libéral table principalement sur une gestion responsable de l'État, sur l'augmentation de la croissance économique pour rétablir l'économie du Québec et préserver le panier de services aux citoyens. Ce n'est pas de l'idéologie : c'est l'indicateur le plus révélateur et le plus universel de l'augmentation du niveau de vie d'une société.

Dans le cas du Québec, figé dans sa propre dynamique de vieillissement et du remboursement de sa dette, il est impératif que l'investissement et la formation de la main-d'œuvre soient non seulement stimulés, mais qu'ils soient garantis pour les décennies à venir.

Il y a des gens qui pensent que le concept de croissance économique est une invention des capitalistes les plus convaincus. Je crois, au contraire, qu'une augmentation importante et contrôlée du taux de croissance économique relève plutôt de la prévoyance et du réalisme lorsqu'on imagine ce que deviendra le Québec dans 20 ou 30 ans.

Les données démographiques et les statistiques quant à l'endettement public et privé sont connues et (malheureusement) exactes. Peu importe si l'on relativise l'état actuel de l'économie québécoise, il n'en demeure pas moins que le Québec détient le deuxième plus haut taux de vieillissement de la population du monde. En ce sens, il doit faire un effort plus important que ses voisins s'il veut demeurer compétitif. Je crois que cet objectif est un beau défi, et son atteinte est surtout essentielle à la garantie de nos services sociaux.

Au Parti libéral, nous croyons fermement dans la viabilité de nos services publics. Historiquement, nous l'avons pratiquement inventé ! Mais pour le conserver et l'épanouir davantage. Il faut raffermir les conditions nécessaires à l'attraction des investissements d'ici et d'ailleurs.

Cette vision est en opposition avec celle du Parti Québécois, qui croit aider l'économie en faisant de l'État le principal investisseur. En fait, cette pensée nuit davantage à notre économie qu'elle ne l'aide. Elle expose le gouvernement à tous les risques que comprend un investissement, tout en effrayant les investisseurs du secteur privé, qui voient leur part de profit largement diminuée au point où il n'est pas rentable d'y investir temps, argent et ressources.

Le Plan Nord est un bon exemple pour illustrer cette situation. Nous avons attiré rapidement de nombreux investisseurs locaux et étrangers tout en stimulant des industries locales dans divers domaines (machinerie, foresterie, etc.). Aujourd'hui, ces mêmes investisseurs ont déserté le Québec. La résultante est que rien n'a été dynamisé, aucun emploi ne s'est créé et le taux de croissance est demeuré plus faible qu'ailleurs au Canada depuis 18 mois.

Ensemble, avec un gouvernement libéral majoritaire, on va s'occuper des vraies affaires comme l'économie, pour mieux financer nos services publics. En guise de conclusion, je vous invite à cliquer sur ce le lien: en moins de deux minutes, vous y découvrirez l'équipe économique du Parti libéral du Québec.

À la semaine prochaine!

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