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Lundi, j'y étais, à Lachute, dans le bar Le Caucus, rassemblement électoral du Parti Québécois. Ça sentait la coupe, c'était soir de finale en plus. L'ambiance était brûlante et suante, la chaleur collective a vite pris le dessus sur la clim, et la politique est vite devenue plus passionnante que le hockey.
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Lundi soir, bar Le Caucus, Lachute. Rassemblement électoral du Parti Québécois. Décompte des boîtes de scrutin, une à une. L'espoir est grand. Le comté d'Argenteuil appartient aux libéraux depuis 1966. Jamais le PQ n'est arrivé à y faire élire un député. Mais l'insatisfaction vis-à-vis du gouvernement Charest est immense. Et c'est le temps de le lui faire savoir. Roland Richer se hisse en première place. C'est une explosion de joie qui accueille chaque nouveau résultat. Et c'est la jubilation quand le PQ scelle enfin la victoire avec 501 voix d'avance, à la 180e boîte.

J'y étais. Ça sentait la coupe, c'était soir de finale en plus. L'ambiance était brûlante et suante, la chaleur collective a vite pris le dessus sur la clim, et la politique est vite devenue plus passionnante que le hockey. Ça sentait la fierté à plein nez, ça brillait dans les yeux, ça klaxonnait dans les rues. Jusqu'aux petites heures du matin. On en oubliait qu'on était lundi et qu'on travaillait le lendemain. Les plus vieux disaient que c'était comme la victoire du PQ en 1976. Moi, je me l'imaginais comme un mince aperçu de la nuit de liesse qui pourrait suivre la victoire du OUI à un référendum. C'était soir d'histoire et de fierté.

Oui, je travaille au PQ. Mais je n'écris pas ceci parce que je travaille au PQ. Je travaille au PQ parce que je pense ceci. Vraiment. Sincèrement. Et c'est le cas de tous ceux que j'ai rencontré ici jusqu'à maintenant. Des gens de convictions. Des gens fiers. Des gens qui portent une idée plus grande qu'eux. L'idée d'un pays. Dans un parti porteur d'histoire et d'espoir. Un parti fait d'hier(s) et de demain(s). Un parti rassembleur.

Oui, ça brasse souvent au PQ. Et ça bouillonne sur la place publique. Mais c'est le cœur même du parti, un parti de débats, un vrai parti démocratique. Pas de loi du silence, mais de la transparence. De la vérité. Et des idées. Qui brassent. Mais qui font avancer.

Lundi, ça sentait la Saint-Jean avant le temps. Ça sentait l'été après le printemps. Ça sentait l'avenir à espérer. Le pays à concrétiser. Ça sentait le temps d'embarquer.

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