Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La fois où j'ai failli me faire arrêter pour avoir escaladé la pyramide de Khéops

Je me suis promené dans la zone des pyramides, attendant le moment propice pour entamer mon ascension. Quand je me suis décidé, il y avait un vendeur de rue, mais je m'en foutais. Je l'ai regardé, il rigolait, et j'ai continué à grimper.
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

J'aimerais vous parler aujourd'hui du Caire et de mon ascension de la pyramide de Khéops.

En arrivant à l'aéroport du Caire, je savais que mon hôtel était situé près de la place Talaat Harb mais j'ignorais où précisément. J'ai voulu prendre le métro au petit matin jusqu'à la station Ramsès Station pour le trouver. J'ai décidé d'attendre dehors, mais ça m'a posé un petit souci. Une dizaine de personnes se sont approchées pour savoir si je voulais un taxi. C'est difficile à expliquer, mais je ne fais pas confiance aux chauffeurs de taxi. Je me suis dit que l'un d'entre eux me conduirait peut-être dans une ruelle déserte pour me voler. Après avoir passé deux heures à ne rien faire, je me suis finalement résolu à faire appel à eux.

Avant de monter, je me suis entendu sur le prix de la course (l'équivalent d'un peu plus de 30$) mais il m'en a demandé 76 quand nous sommes arrivés devant l'hôtel. Je lui ai donné ce qu'il voulait. C'étaient mes premières impressions du pays.

La place Talaat Harb vue de haut. Il est quasiment impossible de monter sur les toits dans le centre du Caire. Les mesures de sécurité sont draconiennes et il y a des militaires partout. Je me sentais à la fois en sécurité et en danger.

Le lendemain, j'ai voulu explorer la ville d'en haut, parce que c'est une expérience totalement différente. Dans la rue, il y a beaucoup de bruit et de désordre alors que vu d'en haut tout est calme et paisible.

Pendant mon séjour, il y avait toujours beaucoup de pollution atmosphérique. Trop de monde, trop de gaz d'échappement.

La tour du Caire (187m)

Au cours de ma visite, j'ai rencontré au maximum cinq autres touristes. Beaucoup de gens m'ont dit que le tourisme était en berne en Égypte. Depuis le Printemps arabe, les touristes ont peur d'y aller. C'est vraiment dommage parce que Le Caire est une ville fascinante et chargée d'histoire.

Venons-en à ma partie préférée du voyage: la pyramide de Khéops. La dernière merveille du monde encore debout. J'ai pris un taxi jusqu'à Gizeh, où se trouvent les pyramides. L'hôtel m'avait trouvé un chauffeur aux prétentions raisonnables.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, les pyramides ont été construites sans machines. Quand on est devant, c'est éblouissant.

Je me suis promené dans la zone des pyramides, attendant le moment propice pour entamer mon ascension. Quand je me suis décidé, il y avait un vendeur de rue, mais je m'en foutais. Je l'ai regardé, il rigolait, et j'ai continué à grimper.

À mi-chemin du sommet, des gens m'ont vu. C'est en les voyant lever la tête que les flics m'ont repéré. Ils ont crié un truc en arabe mais je les ai ignorés et j'ai continué en écoutant de la musique.

Au sommet de la pyramide de Khéops. Ça m'a pris à peu près huit minutes, et vingt minutes pour la descente. On n'est jamais trop prudent! Safety first!

On voit la pyramide au fond. Avant mon voyage, je ne savais pas si ça valait le coup de visiter Le Caire mais je suis super content d'y être allé.

Ce blogue, publié à l'origine sur AndrejCie.com et repris par le Huffington Post américain, a été traduit par Bamiyan el-Shiff pour Fast for Word.

À LIRE AUSSI SUR LES BLOGUES

- Il était une fois en Égypte - Alexandre Couture

VOIR AUSSI SUR LE HUFFPOST

Mai 2017

Les billets de blogue les plus lus sur le HuffPost

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.