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On va pouvoir en voir de l'athlétisme au cour des prochains jours, dans le cadre des Jeux Panaméricains. Je vous offre quelques points à surveiller.
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Je ne regarde jamais d'athlétisme. C'est en partie de ma faute, je ne suis pas le plus vaillant. Mais la raison principale est qu'on en présente nulle part. Et je vous arrête tout de suite, je ne suis pas en train d'écrire un brûlot contre les télédiffuseurs. Je me garde ce plaisir là pour une autre fois, en espérant que la capacité de nos serveurs soit suffisante pour l'héberger.

J'aimerais regarder plus d'athlétisme. J'y connais pas grand chose, mais c'est tellement simple à comprendre. Courir vite, sauter haut, loin... Quand j'ai commencé à travailler dans la couverture sportive, les Jeux de Pékin sont arrivés avec celui qui allait en devenir le roi. Enfin, l'un des deux rois, avec Michael Phelps. Le nageur avait beau s'être attribué le record du plus grand nombre de médailles d'or dans une même célébration olympique, un gars allait frapper l'imaginaire bien au delà des records et des médailles. Usain Bolt allait asseoir son titre d'homme le plus rapide de l'histoire.

Je ne connaissais pas Bolt, je ne savais pas quel était le temps le plus rapide qu'avait mis un homme à courir 100 mètres avant ça. C'était 9,72 secondes, un temps que Bolt avait lui même réalisé. Cette fois, il allait franchir la distance en 9,69 secondes. Pour la première fois, donc, un homme passait sous la barre des 9,70 secondes. C'était prodigieux, une nouvelle ère. Un an plus tard, jour pour jour, Bolt allait courir sous les 9,60 secondes, aux Championnats du monde, un chrono de 9,58 secondes, une nouvelle nouvelle ère. Deux événements qui illustrent bien ce quelque chose de pur qu'il y a dans l'athlétisme. Courir vite, sauter haut. La première façon dont on aborde le sport quand on est enfant.

On va pouvoir en voir de l'athlétisme au cour des prochains jours, dans le cadre des Jeux Panaméricains. Faudra être ingénieux, mais via le web ce ne sera pas si compliqué. Et pour ajouter au plaisir, l'équipe canadienne devrait être assez bonne. Je nous offre quelques points à surveiller.

Commençons par les dames

Kimberley Hyacinthe, une sprinteuse de la région de Montréal qui vient tout juste de remporter le 200 m aux Championnats canadiens en 22,56 s en plus de battre son record personnel au 100 m en 11,31 s, bon pour une troisième place. Sauf que la Jamaïque est présente aux Panams...

Le Canada avait une vraie renommée internationale aux 100 mètres haies. Phylicia George et Nikkita Holder auront certainement des chances d'en faire une démonstration supplémentaire.

Heptathlon, ça c'est la vraie affaire. Si vous parlez un peu grec, vous aurez compris qu'il s'agit du cumul de sept disciplines. Aux Jeux olympiques de Londres, Jessica Zelinka a terminé 7ème derrière six concurrentes issues de l'extérieur des Amériques. Et comme les Jeux Panaméricains ne regroupe que les pays des Amériques, je ne sais pas si vous voyez où je veux en venir...

Chez les hommes maintenant

Même chose pour le décathtlon, cette fois c'est dix disciplines. À Londres, Damien Warner a terminé 5ème. Oh! La douleur. Devancé par des athlètes provenant de notre zone. Ça s''annonce très relevé.

Un québécois en pleine progression. Charles Philibert-Thibouteau sur 1500 m. Il vient tout juste de participer pour une première fois en carrière à une épreuve de la Diamond League où il était opposé aux meilleurs spécialistes de demi-fond de la planète. Il a pris le 8ème rang.

Saut en hauteur. Toujours à Londres, aux Olympiques, Derek Drouin a remporté la médaille de bronze et Michael Mason a fait 8e. Le reste du temps c'est une discipline où les Européens sont très fort.

Et finalement, je termine avec le 100 m. Un jeune homme du nom d'Andre De Grasse. Il vient de courir 9,95 s, un record personnel, bon pour la médaille d'or aux derniers Championnats canadiens, et le meilleur temps canadien des 16 dernières années. Ces récentes performances lui ont valu de l'attention médiatique en Europe et des bons mots de la part d'Asafa Powell qui a dit qu'il fallait le surveiller. Il est la vedette montante de l'athlétisme canadien. Et ça tombe bien, puisqu'on va pouvoir en être témoin. CBC et Radio-Canada présentent les Jeux de différentes manières à la télé mais tout est disponible en direct sur leurs sites web.

Pour le calendrier cliquez ici, et pour les bons tuyaux, faîtes donc ce qu'Asafa Powell dit.

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Avril 2018

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