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Chuttt! Ne parlons pas du hiatus climatique!

Vous ne l'avez pas lu dans les médias du Québec, mais le Groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat (GIEC) a avoué du bout des lèvres, dans son dernier rapport, que le réchauffement de la Terre avait ralenti. Selon le GIEC, la Terre, qui se réchauffait de 0,12°C par décennie depuis 1951, ne se réchaufferait plus que de 0,05 Cº par décennie depuis 1998. Voilà un aveu remarquable, mais pourtant déjà amplement documenté par ceux qu'on appelle les «sceptiques».
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Vous ne l'avez pas lu dans les médias du Québec, mais le Groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat (GIEC) a avoué du bout des lèvres, dans son dernier rapport, que le réchauffement de la Terre avait ralenti. Selon le GIEC, la Terre, qui se réchauffait de 0,12°C par décennie depuis 1951, ne se réchaufferait plus que de 0,05 Cº par décennie depuis 1998. Voilà un aveu remarquable, mais pourtant déjà amplement documenté par ceux qu'on appelle les «sceptiques».

Le tableau suivant, préparé par le sceptique Christopher Monkton of Brenchley du Science & Public Policy Institute, reproduit la moyenne de température de surface de la Terre recueillies par cinq sources différentes (trois séries de données terrestres - GISS, HadCRUt4 et NCDC - et deux séries de données satellitaires - RSS et UAH) depuis décembre 1996 et indique une tendance de 0,09 Cº sur 199 mois, i.e. en pratique une tendance nulle.

La ligne bleu foncé correspond à la moyenne des cinq mesures et la ligne bleu foncé représente la tendance. Pendant toute cette période, la concentration de CO2 a continué d'augmenter comme le montrent les lignes grises.

La température terrestre a donc gravi une montagne et a atteint un plateau. Qu'y a-t-il devant : une autre montagne ou au contraire une vallée ? Nous ne savons pas ce qu'il y a de l'autre côté du hiatus climatique parce que les scientifiques du GIEC eux-mêmes se perdent en conjectures pour expliquer l'existence de ce plateau.

Mais la question plus pertinente est celle-ci. Le GIEC nous annonce que la température moyenne de la Terre devrait grimper de 0,3 à 4,8°C d'ici à 2100. Le GIEC a utilisé 34 modèles informatiques pour arriver au consensus à l'effet que de 2005 à 2050, la planète allait se réchauffer à un rythme de 2,33 Cº par siècle selon le scénario le plus probable.

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Ces mêmes modèles informatiques se sont-ils révélés exacts jusqu'à maintenant ? Si tel n'est pas le cas, on devrait les remettre en question pour ce qui est des prochaines 85 années, non ? Or, un examen des données depuis les 103 derniers mois laisse entrevoir que les modèles informatiques pourraient effectivement être erronés.

Le tableau ci-dessous représente, en bleu, les variations de température des cinq mêmes séries de données de température sur la période de 103 mois de 2005 à 2013. La ligne bleu foncé représente la moyenne de la température mesurée et la ligne bleu pâle la tendance. La ligne rose foncé représente la projection du GIEC d'augmentation de 0,20 Cº sur 15 ans, soit 2,33 Cº par siècle.

On constate que les modèles informatiques se sont trompés de 0,24 Cº sur 103 mois, ce qui équivaudrait à une surestimation de 2,97 Cº pour le siècle.

Cette différence entre les prévisions et la réalité a de quoi laisser perplexes ceux qui attachent la qualité de vérité inébranlable aux modèles informatiques utilisés par le GIEC.

Le tableau ci-dessous illustre les 44 plus récents modèles informatiques (soit dix de plus que ceux utilisés dans le 5e rapport du GIEC) par rapport à la réalité (Spencer et Christy, 2013).

Malgré la corrélation de 1980 à 1995, on voit clairement la tendance déviatrice de la réalité depuis 1995 par rapport aux modèles informatiques crachés par les ordinateurs du GIEC.

Une déviation de 15 ans ne veut pas dire que la corrélation ne recommencera pas plus tard. Mais le hiatus inexpliqué du réchauffement climatique devrait encourager les législateurs à réfléchir avant de dépenser des milliards de dollars de nos taxes dans l'empressement de « vouloir faire quelque chose » pour sauver la planète (et pour gagner l'appui des groupes écologistes extrémistes).

Les politiques environnementales devraient plutôt être fondées sur une science objective. Elles devraient être rationnelles, logiques, flexibles et apolitiques plutôt que d'être influencées par des croyances, des exagérations, des spéculations, des dogmes ou des agendas politiques.

Il faut aussi différencier les causes et les corrélations. Une corrélation n'implique pas une relation de cause à effet. Constater que, de 1970 à 1995, la concentration d'un gaz comme le CO2 ait augmenté et que la température terrestre ait elle aussi augmenté n'implique pas que l'un a causé l'autre. Vous rappelez du lever du soleil et du coq qui chante ?

Les politiciens devraient aussi réaliser qu'une prévision, pour être crédible, doit être fondée sur des faits avérés. Une prévision demeure une prévision et n'est pas une certitude.

Enfin, il est faux de prétendre que la science fonctionne par consensus. Au contraire, la science avance quand les travaux des chercheurs sont analysés, contestés, argumentés, discutés. Comme l'ont bien illustré deux scientifiques qui ont combattu le consensus de leur époque (Galilée avec son modèle héliocentrique et Wegener avec son modèle de plaques tectoniques), il est très risqué pour des gouvernements de décréter une vérité fondée sur un soi-disant consensus scientifique. La tentative de certains de bâillonner ceux qui sont sceptiques et qui questionnent devrait immédiatement faire lever des drapeaux rouges auprès des législateurs.

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