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Le tricot réduirait les risques d'anxiété et de douleurs chroniques

Avant de vous ronger les ongles...
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Le tricot pourrait alléger le coût des services de santé si tout le monde s'y mettait puisqu'il réduirait les risques de dépression, d'anxiété, ralentirait l'apparition des symptômes de démence et atténuerait les douleurs chroniques, selon une nouvelle étude.

Pour en arriver à ses résultats, l'initiative britannique Knit for Peace, qui dispose d'un réseau de 15 000 tricoteurs au Royaume-Uni qui «tricotent pour ceux dans le besoin», a effectué un examen approfondi des études antérieures réalisées sur les avantages du tricot pour la santé physique et mentale en plus de mener un sondage auprès de 1000 de ses membres à propos de leur expérience.

«Il y a énormément de recherches qui montrent que le tricot a des bienfaits physiques et mentaux, que tricoter ralentit l'éclosion de la démence, que ça combat la dépression et détourne l'attention de la douleur chronique. C'est une activité qu'on peut pratiquer jusqu'à un âge très avancé, révèle le rapport de l'organisme. C'est une activité sociale qui aide à surmonter l'isolement et la solitude, trop souvent caractéristique du quotidien des personnes âgées. On peut en plus tricoter même quand notre vue et force ont diminué.»

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Bénéficiant de subventions, Knit for Peace a pu rassembler un groupe de chercheurs afin de passer au travers les études antérieures.

Parmi leurs trouvailles, une recherche menée en 2007 par le Mind and Body Institute de l'école de médecine de l'Université Harvard montrant que le tricot entraîne naturellement le corps dans un état de relaxation et abaisse en moyenne la fréquence cardiaque de 11 battements par minute.

Une autre étude datant de 2012 de la réputée Mayo Clinic s'est penchée sur les effets d'activités telles que le tricot, la broderie et les jeux de société sur 1321 personnes âgées, dont près de 200 souffraient de troubles cognitifs légers et étaient au stade intermédiaire entre vieillissement normal et la démence. Les chercheurs ont constaté que ceux qui se livraient à l'artisanat, à des activités informatiques, au tricot et à la lecture avaient 30 à 50% moins de chances d'avoir des troubles cognitifs légers que ceux qui ne faisaient rien de tout ça.

L'examen des études antérieures a également lié le tricot à :

  • Une réduction de la dépression et de l'anxiété
  • Une distraction des douleurs chroniques
  • Une augmentation du sentiment de bien-être
  • Une réduction de la solitude et de l'isolement
  • Une augmentation du sentiment d'inclusion dans la société, se sentir utile

Les résultats de l'étude sont soutenus par l'enquête menée par Knit for Peace auprès de ses propres membres, dont 70% ont plus de 60 ans. La majorité (70%) des répondants ont déclaré croire que le tricot améliore leur santé, la raison principale (86%) étant que cela les aide à se sentir détendus.

Un participant sur 10 (10,7%) dit que le tricot les aide à faire face à la douleur chronique, près d'un sur six (14,3%) dit qu'il détend ses muscles tandis qu'un cinquième (21,4%) croit qu'il aide à soulager la douleur arthritique.

Plus du quart (26,1%) des répondants ont également attribué le tricot à la réduction de leur tension artérielle, qu'il attribue à la nature calmante et thérapeutique de la pratique.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Royaume-Uni a été adapté de l'anglais.

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