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Manon Massé s'explique au sujet de sa lettre parue le 8 mars sur les «boys club»

«Honnêtement, je ne suis pas surprise de cette volte-face soudain: la campagne électorale est bel et bien commencée.»
LA PRESSE CANADIENNE

À la suite de la controverse au sujet de la lettre publiée le 8 mars dernier à l'occasion de la Journée internationale des femmes, Manon Massé s'est expliquée vendredi.

« Il s'est écoulé une longue semaine avant que le monde politique ne réagisse. Honnêtement, je ne suis pas surprise de cette volte-face soudain: la campagne électorale est bel et bien commencée », a écrit la députée de Québec solidaire sur sa page Facebook.

« Pour ceux qui en ont besoin, je les rassure, je n'ai rien contre les hommes. Tout le monde peut souffrir d'injustices comme la pauvreté et la discrimination, tous peuvent être victimes de violences sexuelles, mais de façon très majoritaire, ce sont les femmes qui sont les plus touchées », a poursuivi Manon Massé.

Elle a précisé ses propos au sujet du « boy's club ». « Ce sont ceux qui prennent des décisions sans tenir compte de notre bien-être. C'est le cas en environnement, dans les services publics, les normes du travail et, dans le cas qui nous occupe, les droits des femmes », a expliqué Massé.

« Je comprends que des hommes dans les hautes sphères du pouvoir se soient sentis brusqués, mais ce que ma lettre disait, dans le fond, c'est que pour accélérer la lutte contre les inégalités de genre et les violences sexuelles, les femmes doivent prendre davantage de place et de pouvoir dans nos institutions », a-t-elle conclu.

La lettre avait fait réagir le chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, qui avait critiqué la lettre de Manon Massé qui semblait associer les chefs politiques au camouflage de scandales sexuels.

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