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Le PQ propose une «escouade» pour inspecter les aliments étrangers

L'opposition officielle veut éviter une autre crise de santé publique comme celle des framboises chinoises.
Au moins 724 Québécois sont tombés malades l'été dernier après avoir consommé des framboises congelées importées de la Chine.
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Au moins 724 Québécois sont tombés malades l'été dernier après avoir consommé des framboises congelées importées de la Chine.

QUÉBEC – Un gouvernement du Parti québécois mettrait sur pied une «escouade de conformité des aliments» afin de mieux inspecter les produits de l'étranger qui se retrouvent dans nos épiceries. Une façon d'éviter de vivre une autre crise de santé publique en raison des framboises chinoises, selon le porte-parole du dossier, André Villeneuve.

Au moins 724 Québécois sont tombés malades – et certains seraient morts – à l'été 2017 après avoir consommé des framboises congelées infectées importées de la Chine. Les petits fruits étaient contaminés par un norovirus, qui provoque des gastroentérites sévères et très contagieuses. Ces framboises étaient utilisées par les transformateurs alimentaires, mais aussi servies dans les résidences de personnes âgées, par exemple.

L'escouade proposée par le PQ serait composée de «quelques dizaines d'inspecteurs» et serait intégrée à la structure actuelle du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, précise M. Villeneuve. Il n'a cependant pas été en mesure de donner un estimé du coût de cette promesse – qui se situerait entre deux et cinq millions de dollars, selon lui – ni de déterminer le nombre d'aliments qui devraient être inspectés avec ces nouvelles ressources.

Si vous envoyez une cargaison, puis que cette cargaison-là, elle ne respecte pas les règles de réciprocité, on vous la retourne.

C'est le fédéral qui s'occupe de contrôler les frontières pour l'importation commerciale des produits alimentaires. Seulement 2% des produits auraient été inspectés par le fédéral en 2015-2016 et parmi eux, 20% auraient été trouvés non conformes.

M. Villeneuve dit qu'il ne veut pas cibler certains pays en particulier, mais que le Québec doit «resserrer les règles» afin qu'elles soient équivalentes aux normes québécoises. À son avis, le fait de retourner la marchandise non conforme enverrait un «signal fort» à l'international.

«Si vous envoyez une cargaison, puis que cette cargaison-là, elle ne respecte pas les règles de réciprocité, on vous la retourne. Leur intérêt, c'est quoi? C'est d'être sur les tablettes, ils vont s'ajuster. Puis, le coup d'après, je pense qu'ils vont faire les choses correctement. C'est l'idée.»

M. Villeneuve dit qu'il n'est «pas sûr» que cette promesse va augmenter le prix du panier d'épicerie.

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