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Sarah-Jeanne Labrosse accompagnera les participants de «Révolution»

La nouvelle compétition de danse de TVA sonne le glas de «La voix junior»...
Shayne Laverdière via Facebook/Sarah-Jeanne Labrosse

Révolution a son «égérie» : Sarah-Jeanne Labrosse. «Égérie» et non «animatrice», car la Donalda des Pays d'en haut et la Sarah du Chalet n'a pas l'intention de troquer ses robes des années 1800, ni ses skis, pour devenir maitresse de cérémonie dans des émissions de variétés. Son rôle sera d'accompagner les participants de la compétition de danse de TVA, de vivre l'expérience avec eux, et non pas de remplir du temps en ondes ou de simplement introduire du contenu.

Vous avez oublié de quoi retourne Révolution? Nous vous donnions un aperçu de ce nouveau poids lourd que TVA enverra en ondes à l'automne – et qui sonne le glas de La voix junior, qui n'aura finalement duré que deux saisons à la même antenne – il y a quelques semaines, alors que s'amorçaient les auditions à Montréal. Lisez ou relisez notre dossier ici. La chaîne n'a toutefois pas encore confirmé que Révolution aboutira le dimanche dans sa grille-horaire.

Concept original entièrement fignolé au Québec, par la boîte Fair-Play et Québecor Contenu, Révolution opposera des danseurs de tous les âges et de tous les styles, qui se trémousseront pour, à la fin de l'aventure, mettre la main sur le grand prix de 100 000$ en argent. Ils seront une centaine au fil de départ à tenter leur chance, avant d'être réduits à 36, puis à 16 et, enfin, à quatre finalistes (danseurs ou danseuses en solo, duos ou groupes) qui batailleront pour les grands honneurs.

Plusieurs détails du jeu restent à fignoler, mais on sait que les résultats seront décidés par un panel de juges, dont font partie Jean-Marc Généreux et Lydia Bouchard.

Un épisode de 90 minutes sera présenté une fois par semaine. L'entreprise Révolution étant prise très au sérieux pour répondre aux exigences, non seulement du public, mais aussi de l'industrie de la danse, un comité formé de professionnels du milieu a son mot à dire dans l'élaboration du spectacle télévisé.

«Le ton va être différent, a expliqué Sarah-Jeanne Labrosse devant les journalistes, mardi matin, juste après son passage à Salut, Bonjour!. Il n'y aura pas de «Bonsoir, bienvenue à Révolution!» avec un micro. Ce sera vraiment un accompagnement, de A à Z, pour vivre le processus avec eux (les participants), ça sera non-«scripté», je vais apprendre à les découvrir avec le public. Je vais apprendre à les connaître, je vais lire sur les candidats, leur poser des questions et recueillir leurs confidences.»

«Me mettre dans le rôle d'une animatrice pour un show qui joue toutes les semaines, c'est plus difficile pour moi que d'être dans mon propre rôle. Je vais juste être moi-même, et on va installer le ton ensemble», a poursuivi la jeune femme, qui a néanmoins piloté avec brio, en duo avec Pier-Luc Funk, le gala jeunesse Mammouth de Télé-Québec, avant les Fêtes.

«Il y a eu beaucoup de rumeurs sur l'animation de ce show-là, mais honnêtement, Sarah-Jeanne était notre premier choix», a pour sa part avancé Guy Villeneuve, producteur chez Fair-Play, au sujet de sa perle rare.

Approche positive

Sarah-Jeanne Labrosse avait d'abord reçu la proposition de se joindre au projet Révolution et avait décliné l'offre, se sentant peu interpellée par l'idée du concours de danse. Mais elle a consenti à être juge invitée lors des auditions de Montréal, Québec et Gatineau. Et c'est là qu'elle a «pogné son nœud», de son propre aveu.

«J'ai été sérieusement chavirée. J'ai pris mon auto, je suis allée à mon agence, et j'ai dit : «J'adore ça! Je ne sais pas pourquoi je ne ferais pas ça!» J'ai senti la passion des danseurs, j'ai compris l'essence du show. Au début, j'avais sous-estimé le côté humain; après trois auditions, je m'ennuyais de deux candidats! (rires) Ça me gossait de ne pas savoir comment allait Luka...»

N'ayant jamais fait de danse, et pas spécialement adepte des formules à la So You Think You Can Dance, mais ayant longtemps joué au tennis compétitivement, Sarah-Jeanne a vu sa fibre sportive vibrer au contact des aspirantes-étoiles de Révolution.

«Je vais être un peu l'œil du public là-dessus. Je ne serai pas critique, je ne serai pas là pour les juger. Les juges auront leurs critères pour trouver les meilleurs danseurs à travers cette compétition-là, mais moi, je vais être éblouie comme quelqu'un qui ne connaît pas ça.»

On espère évidemment que Révolution suscitera des réactions, mais l'approche générale du rendez-vous sera positive, sans être complaisante, a assuré Guy Villeneuve.

D'ailleurs, on promet de mettre en valeur les enfants, adolescents et adultes à l'honneur au moyen de portraits dont le format demeure à déterminer, mais ceux-ci pourraient, par exemple, se présenter eux-mêmes à la caméra en ouverture d'émission, ou échanger directement avec les juges après leur prestation, sans entremetteur pour tempérer les commentaires.

«On n'a pas de juge bitch, a souligné Guy Villeneuve. Le moteur est positif; on veut mettre de l'avant la danse, qui est la forme d'art la plus pauvre. C'est dur, être danseur, il faut que tu travailles, ils sont souvent moins payés... On a voulu mettre en relief la danse, et on ne veut pas pénaliser.»

«Mais on veut quand même qu'il y ait des critiques et que ça soit vrai, est intervenue Sarah-Jeanne Labrosse. Quand tu es un vrai sportif dans l'âme, tu n'as pas juste le goût de te faire flatter dans le sens du poil! Le but, c'est de s'améliorer.»

De nouvelles auditions de Révolution se tiendront le samedi 10 mars, de 10h à 17h, à TVA (1500 Papineau, Montréal).

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