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Le travail inspire la 10e édition du festival Art souterrain

Du 3 au 24 mars, à l'intérieur du réseau souterrain piétonnier du centre-ville de Montréal.
Courtoisie

Fort du slogan en latin Labor improbus («travail acharné», en français), le Festival Art souterrain a dévoilé mardi les œuvres qui constitueront sa 10e édition prévue du 3 au 24 mars. Presque une centaine d'artistes de chez nous et d'ailleurs ont œuvré afin de proposer au public 98 projets illustrant le thème du boulot via, entre autres, des installations, des sculptures, des vidéos, des photographies ou de l'art performatif.

Pendant trois semaines, à l'intérieur du réseau souterrain piétonnier du centre-ville et dans neuf lieux culturels de la métropole, la manifestation fera donc échos aux milliers de personnes qui se rendent chaque jour dans leur lieu de travail. Selon les organisateurs, les visions proposées seront diverses, allant de l'esclavagisme moderne à la prostitution, en passant par le tourisme de masse, la condition humaine et les crises migratoires.

Par voie de communiqué, le trio de commissaires, Frédéric Loury, Pascale Beaudet et Émeline Rosendo, ont dit que les artistes invités se sont exprimés sous divers modes : critique, mélancolique, explicatif, absurde, cocasse, poétique et métaphorique.

«Il nous semblait pertinent de réfléchir aux notions de labeur, à ses mécanismes diversifiés et contradictoires. Les citoyens n'ont jamais été aussi libres de choisir leur environnement de travail et malgré cela, ils n'ont jamais été aussi corvéables et vulnérables», a ajouté Frédéric Loury.

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