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Le Cirque du Soleil ramène «Corteo» à Montréal et Québec

Le spectacle Corteo, du Cirque du Soleil repart en tournée !
Courtoisie Cirque du Soleil

Après une première vie sous chapiteau entamée à Montréal en 2005, et un périple de 64 villes de 19 pays, sur quatre continents, le spectacle Corteo, du Cirque du Soleil repart en tournée, cette fois en aréna.

Dans le sillon de ce nouveau chapitre nord-américain, qui débutera en mars à La Nouvelle-Orléans, les 51 acrobates, musiciens, chanteurs et acteurs de cette création écrite et mise en scène par Daniele Finzi Pasca (Compagnia Finzi Pasca, Cirque Éloize, Mariinsky Theatre, cérémonies de clôture des Jeux olympiques de 2006 et 2014, etc. Et à qui on doit aussi Luzia, du Cirque du Soleil) seront de passage chez nous à la fin de l'année 2018, d'abord au Centre Vidéotron, à Québec, du 6 au 9 décembre, puis au Centre Bell, à Montréal, du 19 au 30 décembre.

S'articulant autour d'un clown qui, à ses propres funérailles, revoit sa vie défiler sous le regard d'anges bienveillants, Corteo – «cortège» en italien – est une «parade festive, une joyeuse procession» alliant prouesses acrobatiques, comédie et jeu d'acteurs, dépeint le Cirque du Soleil. Corteo, c'est «une ambiance de fête foraine, un univers théâtral empreint de ludisme et de spontanéité», dans un «espace entre ciel et terre», qui oppose «le grand et le petit, le ridicule et le tragique, la magie de la perfection et le charme de l'imperfection», et qui fait appel, dit-on, à la force et la fragilité du clown, sa sagesse et sa tendresse, «pour illustrer la part d'humanité en chacun de nous».

Au rythme de sonorités lyriques ou cocasses, «l'illusion chatouille la réalité» dans un monde intemporel. Entre autres éléments à signaler, les rideaux entourant la scène sont inspirés de la Tour Eiffel, et les rideaux à la polichinelle sont peints à la main et confèrent un aspect encore plus grandiose aux planches.

«C'est une histoire de famille. Il y a de la nostalgie, de l'amour, des performances à travers ça. On est à l'époque du début du 20 siècle, dans une saveur très européenne. Le metteur en scène, Daniele Finzi Pasca, est européen, et on le sent dans ses personnages, son histoire. Corteo, c'est sa création, son idée, c'est un rêve qu'il avait, et tous les créateurs qui ont travaillé avec lui ont ramé dans le même sens. Il y a une poésie qui est là», explique Carl Thibaudeau, directeur de production de Corteo depuis près de deux ans, et qui cumule cinq projets du Cirque du Soleil - sous chapiteau, en aréna ou permanent - dans son bagage.

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Garder l'âme de Corteo

Aux dires de Carl Thibaudeau, la transposition de la fresque Corteo du chapiteau à l'aréna représentait quantité de défis, techniques et créatifs, et a entraîné quelques modifications.

La quarantaine de déplacements par année inhérente à une tournée en aréna, versus l'implantation d'une tente éphémère d'un mois et demi ou deux mois dans le concept du chapiteau, amène un procédé qui diffère complètement entre les deux propositions, même s'il s'agit, essentiellement, des mêmes tableaux.

«C'est une bibitte complètement différente, le spectacle en aréna», confirme Carl Thibaudeau.

Ceux et celles qui ont applaudi l'enchaînement depuis 13 ans ne reverront pas, par exemple, le numéro du fil de fer, impossible à recréer dans le type de bâtiments qui accueillera désormais l'oeuvre. Le segment a donc été remplacé par une manœuvre plus «amicale» pour les arénas, signale Carl Thibaudeau. Mais le public qui a jadis craqué pour Corteo en retrouvera l'essence, promet ce dernier.

«Beaucoup de monde pense que Corteo, sous chapiteau, avait une âme, une particularité. Un de nos défis, quand on transfère un spectacle en aréna, c'est de faire en sorte que l'âme survive à ce transfert, qu'on la retrouve aussi en aréna. Présentement, je peux dire que c'est une réussite. L'esprit de Corteo est aussi vivant en aréna qu'il l'était en chapiteau. Le spectacle n'a pas changé, il a évolué, il s'est adapté à son nouvel environnement.»

Comme pour toutes les franchises qu'il lance en aréna, le Cirque du Soleil entrevoit un parcours de quatre ou cinq ans pour ce second souffle de Corteo.

«Ça nous donne le temps, dans ces quatre ou cinq ans, de faire le tour de l'Amérique du Nord, d'aller en Europe, d'aller en Asie, de se promener un peu partout dans le monde», note Carl Thibaudeau.

On estime qu'environ 8 millions de spectateurs ont vu Corteo à travers le temps.

Habitué de dévoiler de nouveaux spectacles à Montréal au printemps (comme Luzia en 2016 et Volta en 2017), le Cirque du Soleil prend une pause en 2018 et compte revenir en force avec Corteo en décembre.

Les billets pour Corteo à Montréal et Québec seront en vente le 2 mars, mais les membres du Club Cirque ont accès à la prévente dès maintenant.

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