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Éliane Gamache-Latourelle veut répondre à ses «agresseurs»

Elle ne semble pas avoir dit son dernier mot.

Dimanche, alors que Nathalie Petrowski - qui a mené l'enquête sur celle qu'on surnommait «la jeune millionnaire» et publié le fruit de ses recherches dans La Presse+ la semaine dernière - et Ariane Leduc et Maxime Lachapelle, un couple qui a déchanté après avoir racheté l'une des compagnies fondées par la jeune femme d'affaires, étaient à Tout le monde en parle pour faire le point sur toute l'histoire, Éliane Gamache-Latourelle prenait la parole sur sa page Facebook personnelle, où elle se baptise simplement Eli GL.

«Porter une cause»

En après-midi, Éliane Gamache-Latourelle a d'abord écrit un long message dans lequel elle réagit à sa façon au tollé médiatique la concernant. Elle y exprime avoir passé «des moments extrêmement difficiles» mais être «de retour», affirme être «résiliente» et détaille son désir de désormais «porter une cause et tout faire pour arrêter les abus et les agressions faites aux femmes».

Elle dit qu'elle répondra le vendredi 2 février à ses «agresseurs» via Facebook et qu'elle compte répliquer publiquement à toute forme d'intimidation. À cet égard, elle cite notamment les noms de «Ariane et son mari», Nathalie Petrowski, Serge Beauchemin et Luc Poirier.

En plus de publier sa lettre sur sa page Facebook, Éliane Gamache-Latourelle l'a partagée sur les «murs» de Patrick Lagacé et Luc Poirier, en leur demandant de la faire suivre à Nathalie Petrowski.

«Je tenais à vous dire que j'ai toujours eu de l'admiration pour vous ... sauf à partir du moment où vous avez sauté la clôture ...Le moment où votre éthique a été en distorsion avec vos côtés d'écoutes (sic) ainsi que vos revenus personnels ...Vos agressions gratuites sont une honte pour les femmes du Québec», a indiqué Éliane Gamache-Latourelle à l'intention de Nathalie Petrowski.

À travers les messages d'encouragements transmis à Éliane Gamache-Latourelle sous cette publication, Luc Poirier est intervenu en mentionnant qu'il ne voulait pas être mêlé à cette affaire.

«Eliane, je ne comprends pas ton point! Je ne connais aucunement Mme Petrowski et je ne l'ai jamais rencontré, ni parlé. (sic) Ni à aucun autre journaliste de près ou de loin concernant ton sujet. J'ai resté éloigné de tout cette histoire (sic) depuis que c'est sorti. D'ailleurs tu verras que je n'ai rien écrit à ton sujet et j'ai préféré resté neutre. Alors svp enlève mon nom car ça n'a pas rapport. (sic)», a rétorqué l'homme d'affaires.

«Manipuler l'information»

Puis, après la diffusion de l'entrevue de Nathalie Petrowski, Ariane Leduc et Maxime Lachapelle à Tout le monde en parle, Éliane Gamache-Latourelle a adressé un autre message, cette fois à Guy A.Lepage, dans lequel elle soutient que plusieurs clientes ont été satisfaites de ses services. Elle maintient avoir été en peine d'amour au moment des faits allégués et envoie une flèche à Ariane Leduc. Elle déplore que Tout le monde en parle ait servi, dimanche, à «diffuser de la haine, du mensonge, de l'incitation à l'agressivité à [son] égard, de la diffamation». Elle qualifie Nathalie Petrowski de «grande manipulatrice» qui a «des raisons pécuniaires d'insulter les gens et de manipuler l'information», puis réitère son message diffusé plus tôt dans la journée.

Pas une vendetta

À Tout le monde en parle, Nathalie Petrowski, qui juge qu'Éliane Gamache-Latourelle était fascinante pour les médias parce que «c'est rare, un modèle de très jeune femme qui a réussi en affaires et qui a de l'aplomb, qui n'avait pas honte de ses ambitions, qui n'avait pas honte de faire de l'argent», s'est bien défendue de vouloir orchestrer quelque vendetta que ce soit contre l'entrepreneure en question, qu'elle n'a d'ailleurs jamais rencontrée, l'avocat de Gamache-Latourelle ayant annulé la rencontre qui était prévue avant la publication de l'article dans La Presse+.

«Vendetta personnelle, il faudrait encore que je la connaisse, et je ne la connais pas. Je ne l'ai jamais rencontrée. D'ailleurs, j'aurais beaucoup aimé ça, la rencontrer. J'avais tellement entendu parler d'elle, elle me fascinait un peu», a tranché Nathalie Petrowski.

«Il n'y a pas de vendetta. Il y a une enquête qui a été faite très rigoureusement. J'ai des documents de cour, je suis allée au palais de justice, j'ai vu toutes sortes d'affaires, j'ai parlé à plein de monde. J'ai fait un travail d'enquête, c'est tout.»

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