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Les élus de Montréal veulent sévir contre les inconduites sexuelles

L'administration devance ainsi l'opposition officielle, qui a aussi annoncé son intention de présenter une motion en ce sens.
Olivier Robichaud

L'administration Plante compte modifier le Code d'éthique des élus afin que le harcèlement sexuel soit explicitement interdit. Des sanctions seraient prévues pour les élus fautifs.

La nouvelle, dévoilée lundi par Radio-Canada, a été confirmée par Mme Plante. La modification, qui sera présentée lors de la réunion du comité exécutif prévue mercredi, prévoit que le harcèlement sexuel soit sanctionné par une plainte à la Commission municipale du Québec.

L'administration devance ainsi l'opposition officielle, qui a aussi annoncé son intention de présenter une motion en ce sens.

Selon Ensemble Montréal, nouveau nom du parti de l'ex-maire Denis Coderre, la motion de l'opposition va toutefois plus loin que celle mise de l'avant par Projet Montréal. Elle interdirait non seulement le harcèlement sexuel, mais aussi les attouchements et «tout autre comportement répréhensible».

Les deux mesures font suite au mouvement #MoiAussi, qui a donné lieu à une série de dénonciations de harcèlement et d'attouchements sexuels. En plus des dénonciations fracassantes dans le monde du divertissement, des élues de tous les niveaux de gouvernement ont dit être victime de ce genre d'inconduite, parfois de la part de leurs collègues masculins.

Rappelons que le conseil de ville de Montréal est composé d'une majorité de femmes, pour la première fois de son histoire.

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