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Léane Labrèche-Dor un peu déçue du «Bye Bye 2017»

Elle a jugé insuffisantes les boutades concernant Éric Salvail et Gilbert Rozon.

Le fait que son père, Marc Labrèche, ait été l'une des vedettes du Bye Bye 2017 n'empêche pas Léane Labrèche-Dor de critiquer négativement l'émission de fin d'année.

Invitée à Tout le monde en parle avec ses acolytes de la nouvelle comédie de Radio-Canada Les magnifiques, dimanche, la comédienne a exprimé sa déception devant le peu d'attention accordée au mouvement #MoiAussi dans le dernier Bye Bye, comme elle l'avait fait au début janvier au micro de Christiane Charette, à Radio-Canada Première.

À son avis, l'équipe a raté une belle occasion d'approfondir un courant qui a brassé la société et qui continuera de faire des vagues, et juge insuffisantes les boutades concernant Éric Salvail et Gilbert Rozon insérées dans la revue.

«Je me suis posé la question à savoir pourquoi le hashtag #MoiAussi, et tout l'automne qu'on a vécu, ne se retrouvaient pas dans le Bye Bye. L'affaire Rozon et l'affaire Salvail découlent de ce mouvement-là, j'en suis consciente. Dans le sketch de Salvail, pour moi, ça imageait les témoignages qu'on avait pu lire ou entendre, sans nécessairement aller plus loin. Et j'ai trouvé que c'était un long extrait, pour juste faire ça. Tandis qu'on passait à côté d'une chose énorme qui a bousculé la planète, et pas juste notre domaine du show-business, mais bien tous les domaines, tous les hommes, toutes les femmes. C'était mon opinion. Après ça, bravo à tout le monde qui a participé au Bye Bye...»

Léane Labrèche-Dor estime qu'en ce sens, le monologue d'ouverture de Seth Meyers à la cérémonie des Golden Globes, la semaine dernière, était «spic and span».

«Il y a de très, très bons auteurs qui ont travaillé sur le Bye Bye. Je ne pense pas que le sketch [sur Éric Salvail] n'était pas drôle ; je pense que, pour moi, ce sont des sujets qui sont très, très difficiles à traiter, mais c'est ce pourquoi on écoute le Bye Bye. En tout cas, c'est ce pourquoi moi, j'écoute le Bye Bye à chaque année, [c'est pour voir] comment ils vont faire pour traiter de ces affaires-là. Et j'en consomme énormément, de ce type d'humour-là. Je suis fan. Et je trouve que le danger, le risque que les gens prennent en écrivant ces sketchs-là, formidables, que je respecte «au boutte»... Mais je me permets quand même de regarder ça avec un œil de public aiguisé, pour avoir regardé plusieurs choses.»

Bye bye 2017

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