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«District 31» s’aventure en terrain glissant en traitant de violence conjugale

«La présomption d’innocence en matière de violence conjugale, ça n’existe pas.»
Facebook/District 31

Depuis le début de la semaine, District 31 suit ce qui semblait d'abord être une histoire de violence conjugale, dont le dénouement, présenté dans l'épisode du jeudi 11 janvier, a provoqué bien des réactions chez les téléspectateurs.

Le public a ainsi fait la connaissance d'une jeune Cubaine venue porter plainte contre son mari, qu'elle accusait de l'avoir battue.

De son côté, l'homme en question, Martin Dion, se défendait d'avoir frappé sa femme, l'accusant pour sa part d'avoir inventé cette histoire de toutes pièces et d'être prête à toutes les bassesses pour ruiner sa vie.

Facebook/District 31

Jeudi, l'histoire a finalement donné raison à Martin lorsqu'une vidéo filmée par une caméra cachée placée dans la maison familiale a démontré hors de tout doute que la femme avait bien demandé à un proche de la frapper au visage pour qu'elle puisse porter plainte contre son mari.

Une fois blanchi, l'homme s'est permis une dernière visite au poste de quartier pour prononcer un discours qui n'est pas passé inaperçu : «La présomption d'innocence en matière de violence conjugale, ça n'existe pas. Nous autres, les gars, on est juste des pourris. Dès que les quatre voitures de police sont arrivées devant chez nous, j'étais coupable. Vous penserez à ça entre vos 40 cafés et vos heures de lunch qui durent deux heures et quart».

L'auteur Luc Dionne marchait évidemment sur des œufs pour parler d'un sujet aussi délicat, surtout par les temps qui courent. Et comme nous pouvions nous y attendre, les réactions des Internautes face à la scène furent partagées. Si certains ont félicité la production d'avoir osé présenter une autre facette de cette problématique et parler des dommages importants que peuvent causer de fausses accusations, d'autres croient, au contraire, qu'elle n'aide aucunement la cause des femmes victimes de violence...

«Il a raison quand il dit que la présomption d'innocence n'existe pas pour un homme. Bravo pour la démonstration!»

«Bravo à Luc Dionne d'avoir fait le point sur la violence faite aux femmes. Ce n'est pas toujours ce qu'on veut nous laisser croire. Il n'y a pas toujours des hommes violents; certaines femmes sont très manipulatrices.»

«Ce que j'ai vu ce soir traduit une réalité qui se vit une fois par jamais. L'inverse se vit chaque jour. Nous vivons dans un système patriarcal. Dommage que les auteurs aient choisi la voie du patriarcat, celle-là même qui discrédite les femmes victimes de violence.»

«J'ai particulièrement aimé la dernière scène du personnage Martin Dion, bravo VRAIMENT!

«Merci de parler de présomption d'innocence bafouée dans les cas de violence conjugale.»

«Je trouve que cette histoire est à la limite... de faire passer les femmes violentées pour des menteuses...»

«Je voulais vous féliciter de parler de violence conjugale face aux hommes dans une émission grande écoute. Malheureusement, c'est un sujet encore tabou et une réalité beaucoup plus présente qu'on ne pourrait le croire! Le personnage a raison de dire que la présomption d'innocence en la matière n'existe pas chez les hommes!»

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