Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

13 spectacles de danse à voir cet hiver et ce printemps

Voici ceux qu'on ne veut surtout pas manquer.

Les plateaux de danse de la métropole vibreront plus que jamais cet hiver et ce printemps, avec des dizaines de spectacles en tous genres. Voici ceux qu'on ne veut surtout pas manquer.

À l'Agora de la danse, dans l'édifice Wilder (24 au 27 janvier), la formidable chorégraphe et danseuse Mélanie Demers se produira dans un nouveau solo, Icône Pop, en questionnant les multiples postures de la femme, de la Vierge Marie à Beyoncé, brouillant les frontières entre le sacré et le profane, la révolte et la déchéance.

En mêlant les rites taïwanais, les rituels religieux, une vision contemplative de la nature et un parti pris pour la spiritualité, la chorégraphe Lin Lee-Chen n'offre rien de moins que de la poésie en mouvements dans The Eternal Tides, du 24 au 27 janvier au Théâtre Maisonneuve.

Autre visite attendue de l'étranger, celle du Eifman Ballet de Saint-Pétersbourg qui, deux après après avoir présenté Anna Karenina à Montréal, revient chez nous pour danser Requiem, un hommage au monument littéraire russe Anna Akhmatova, sur le Quatuor à cordes no 8 de Chostakovitch, et au chef-d'œuvre inachevé de Mozart. Du 21 au 25 février à la Salle Wilfrid-Pelletier.

Lors de la sixième édition de l'événement 100Lux (15 au 17 février, Cinquième Salle), la danse urbaine sera à l'honneur avec un amalgame de hip hop, krump, locking, bboying, waacking, popping et house.

Plus de 40 ans après son premier solo à Vancouver, l'interprète Margie Gillis continue de pousser les frontières de son art aux côtés des interprètes Troy Ogilvie et Paola Styron. À eux trois, ils feront se confronter les éléments et marcheront sur le mince fil séparant la folie et la sagesse, dans Viriditas (Agora de la danse, 14 au 17 février).

Du 22 au 24 février, au Théâtre Maisonneuve, les Montréalais auront l'occasion de découvrir l'héritage de la chorégraphe américaine Martha Graham, qui a fait éclater certaines conventions du ballet classique. La Martha Graham Dance Company, vieille de 92 ans, honore sa mémoire, tout en continuant de faire appel à de nouveaux créateurs.

Difficile de lever le nez sur la façon dont les Grands Ballets canadiens abordent le célèbre Sacre du Printemps (15 au 24 mars, Théâtre Maisonneuve) : ils ont invité deux jeunes chorégraphes, Bridget Breiner et Étienne Béchard, à revisiter deux compositions de Stravinski.

Jouant avec les corps, les images, les mouvements, le cinéma et la matière brute de l'humanité, le chorégraphe Alan Lake est un oiseau rare de l'univers de la danse. Il sera possible de voir son œuvre, Le cri des méduses, du 20 au 24 mars, à la Cinquième Salle.

Inclassable, mais inoubliable, voilà comment on peut parler de la troupe Le Patin Libre, qui marie la danse contemporaine aux prouesses sur patins, avec un je-ne-sais-quoi de magique. Ses interprètes seront en action à l'Aréna Saint-Louis du 11 au 22 avril.

Alors que le « pas de deux » est une forme d'objectif ultime dans la tradition classique, le chorégraphe et danseur au corps atypique, Raimund Hogue, invite Takashi Ueno, un danseur de Butô, à dialoguer sur leurs similitudes et leurs différences, sur des musiques de Purcell et de Bacc, dans Pas de deux (Usine C, 10 et 11 avril).

Le danseur et chorégraphe Jacques Poulin-Denis propose à ses protagonistes de danser sur tapis roulant, une façon d'évoquer notre tendance à survoler la vie, ses défis, ses joies et les émotions qu'elle impose. Running Piece sera présentée à l'Agora de la danse, dans l'édifice Wilder, du 18 au 21 avril.

21 boîtes, 19 moines bouddhistes maîtres de kung-fu et 5 musiciens se retrouveront sur scène, afin de mettre en images, en sons et en mouvements l'imaginaire du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, un adepte de beauté tranquille, d'acrobaties et de spiritualité. Son œuvreSutra sera dansée du 3 au 9 mai au Théâtre Maisonneuve.

Quoi de mieux pour conclure la saison que d'assister à Vendetta – Storie di mafia de la chorégraphe belgo-colombienne Annabelle Lopez-Ochoa, un ballet narratif créé spécialement pour les danseurs des Grands Ballets, dans lequel il sera question de pulsions, de violence, de jalousie, de cupidité, de luxe et de colère? Le spectacle sera présenté du 24 mai au 2 juin au Théâtre Maisonneuve.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.