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De «Bobino» à «Pin-Pon», une nouvelle section jeunesse sur le site Qui Joue Qui

De quoi faire résonner la fibre nostalgique de plusieurs générations.
Capture/quijouequi.com

Le site Qui Joue Qui s'est enrichi d'une nouvelle section avant Noël.

En plus de répertorier toutes les informations relatives aux téléromans, séries et comédies produites au Québec depuis les débuts de la télévision d'ici, la plateforme créée et alimentée par le chroniqueur télévision du Soleil, Richard Therrien, rassemble maintenant la quasi-totalité des fictions pour enfants façonnées chez nous, d'hier à aujourd'hui.

De quoi faire résonner la fibre nostalgique de plusieurs générations, lesquelles prendront plaisir à parcourir les pages dédiées à 1,2,3 Géant, aux Cent tours de Centour, à La Princesse astronaute, à Allô Pierre-L'Eau, à Bobino, à BiBi et Geneviève, à La bande à Bubu, à Cornemuse, à Chat boume, à Félix et Ciboulette, à Fais-moi peur!, au Major Plum Pouding, à Nic et Pic, aux Oraliens, à Pépinot, à Pin-Pon, au Village de Nathalie, à Robin et Stella, à Sol et Gobelet, à Fripe et Pouille, et alouette. Elles y sont presque toutes, et toutes les époques y sont représentées!

«Quand le site a été mis en ligne en avril 2014, j'ai reçu une tonne de demandes pour une section enfants, raconte Richard Therrien. Dans n'importe quelle soirée, il suffit d'évoquer les émissions de notre enfance pour que le monde se mette à en nommer plein et à chanter les chansons-thèmes. Ça nous marque pour la vie.»

Le surdoué du petit écran – posez-lui n'importe quelle question sur n'importe quelle émission québécoise, il saura y répondre – avait déjà consacré des années de travail de moine à l'élaboration de Qui Joue Qui, un outil devenu très précieux, depuis sa mise en ligne, pour quiconque s'intéresse au médium culturel qu'est la télévision (il nous en parlait en détail ici).

Or, Therrien n'a pas hésité à se retrousser les manches et à replonger dans la recherche et la rédaction, les soirs et les fins de semaine, pour compléter son portail d'un volet jeunesse.

«Les diffuseurs m'ont fourni beaucoup d'informations, mais j'ai aussi beaucoup fouillé dans les archives de la Bibliothèque nationale. J'ai dû sacrifier certains titres, parce qu'il ne restait pas assez d'informations, mais je vais poursuivre mes recherches, donc, d'autres s'ajouteront très certainement», assure le journaliste.

Vaste catalogue

Comme c'est le cas pour les émissions dites «pour adultes», les rendez-vous jeunesse ont leur fiche complète sur Qui Joue Qui.

On y trouve, pour chaque concept, une description de l'histoire, les noms des auteurs, des réalisateurs, des maisons de production et des diffuseurs, les dates, durées et heures de diffusion, les prix et distinctions remportées et les distributions entières au fil des ans.

Le tout, agrémenté d'une photo. Il n'y manque rien. De quoi satisfaire la curiosité de n'importe quel(le) «télévore»!

Les titres ayant marqué l'imaginaire des tout-petits se glissent simplement à travers le catalogue déjà offert sur Qui Joue Qui.

Par exemple, si on consulte la «Liste des œuvres», où celles-ci se dressent en ordre alphabétique, La bande à Frankie apparait entre Les Brillant et Béliveau. La dynastie desPasse-Partout se trouve après La part des anges et avant Patrice Lemieux 24/7. Sous la lettre «K» trônent désormais Kaboum et Kim et Clip à travers Karl & Max, Km/h et Kif-Kif, entre autres, et ainsi de suite.

On peut aussi chercher nos coups de coeur en les tapant dans le moteur de recherche.

Notons toutefois que, Qui Joue Qui se spécialisant dans la fiction, certaines tribunes jadis populaires auprès des gamins, relevant davantage du talk-show, du jeu ou des variétés, comme Le club des 100 watts, Sur la piste ou Les Zigotos, ne sont pas recensées dans la bible de Richard Therrien.

Aux yeux de cet éternel passionné, la télévision jeunesse ne perdra probablement jamais de son lustre dans le cœur des chérubins devenus grands, même si le genre est moins prisé qu'il ne l'a déjà été par nos diffuseurs.

«Je suis curieux de savoir si les jeunes générations auront autant d'attachement, parce que leurs intérêts dépassent beaucoup le champ de la télévision, questionne Richard Therrien. En même temps, je crois que c'est dans notre nature d'aimer se rappeler de nos souvenirs d'enfance, c'a quelque chose de rassurant...»

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