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Une enseignante de Sherbrooke arrêtée pour des gestes à caractère sexuel

Les victimes sont des garçons qui fréquentent l'école du Triolet où enseignait la femme de 44 ans.
Getty Images/iStockphoto

Une enseignante de l'école secondaire du Triolet a été arrêtée jeudi matin à Sherbrooke et fait face à des accusations de leurre informatique et incitation à des contacts sexuels, contacts sexuels, exploitation sexuelle, pornographie écrite et pornographie juvénile sur deux victimes d'âge mineur.

La femme de 44 ans a été appréhendée à son domicile et a comparu jeudi à la Cour du Québec. L'accusée a été libérée sous conditions et doit revenir en cour le 6 février prochain. Une ordonnance de non-publication interdit la divulgation de l'identité de l'accusée.

Les victimes sont des élèves, des garçons, de l'école où enseignait la femme qui a été arrêtée.

Le Service de police de Sherbrooke (SPS) n'a pas voulu donner plus de détails sur les liens de l'enseignante avec ses victimes pour ne pas nuire à l'enquête en cours. Le SPS, qui a commencé son enquête il y a quelques jours, n'a pas voulu dévoiler comment il a été mis au fait de ce dossier.

Il pourrait y avoir d'autres victimes et d'autres accusations pourraient être éventuellement déposées.

Le SPS invite les citoyens qui auraient de l'information concernant ce dossier à le contacter au 819 821-5555.

La Commission scolaire réagit

La Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) a publié un communiqué en fin d'après-midi afin de réagir à l'arrestation de celle qu'elle décrit comme «un membre de son personnel».

La CSRS confirme que les évènements concernent ce membre du personnel et des élèves de l'école du Triolet.

L'enseignante est actuellement relevée de ses fonctions, mais la CSRS n'a pas indiqué si elle conservait son salaire pendant sa suspension.

En raison de la confidentialité reliée au dossier de l'employé et ceux des élèves, la Commission scolaire ne peut pas donner de détails sur l'identité de l'enseignante ni sur son ancienneté ou sur ce qu'elle enseignait.

La CSRS dit être «consciente que la situation peut soulever des inquiétudes chez les élèves, leurs parents ainsi que les membres du personnel» et vouloir s'assurer d'offrir du soutien au personnel et aux élèves.

Elle invite toute personne détenant des informations pertinentes ou ayant des préoccupations liées au dossier à communiquer avec le Centre d'aide aux victimes d'actes criminels au 819 820-2822 ou avec le Service de police de Sherbrooke.

Avec des informations de La Presse canadienne.

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