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Québec solidaire promet de continuer à «déranger» en 2018

Les trois députés appellent la population à rejeter les «vieilles cliques politiques».
LA PRESSE CANADIENNE

QUÉBEC – Aux prochaines élections, il n'est pas question de changer « quatre trente sous pour une piastre » en optant pour la Coalition avenir Québec au lieu du Parti libéral du Québec.

C'est le message qu'a lancé Québec solidaire à l'heure des bilans de l'année 2017. Le parti de gauche fait le pari qu'il pourra profiter du désir de changement de la population en inspirant une « véritable vision alternative ».

« On ne peut pas changer le Parti libéral pour son petit frère caquiste », a martelé le porte-parole Gabriel Nadeau-Dubois. « Ce n'est pas parce qu'on emploie le mot "changement" qu'on change les choses », a renchéri sa collègue Manon Massé.

La formation politique se défend d'être des « pelleteux de nuages ». Dans la dernière session parlementaire, les solidaires ont déposé un projet de loi sur le commerce en ligne aux côtés de l'homme d'affaires Peter Simons, un projet de loi « anti-burnout » et un plan d'action pour lutter contre les violences sexuelles.

« Nous sommes en train, je pense, de faire mentir qu'on est là seulement pour être la bonne conscience du Parlement », a illustré Mme Massé.

« Les gens finissent peut-être par croire qu'on est des pelleteux de nuages alors que, quand on regarde au niveau économique, ce qu'on met de l'avant depuis notre création, c'est souvent des solutions qui sont juste au service d'autre monde que les dirigeants. »

Amir Khadir se représente en 2018

Le doyen de Québec solidaire, Amir Khadir, a l'intention de se représenter en 2018 et ce, même si le prochain gouvernement risque d'être caquiste ou libéral. Il a rappelé que peu de gens avaient vu venir la victoire de Valérie Plante à la mairie de Montréal.

« Souhaitons que pour le Québec, ça puisse être un résultat heureux, comme on l'a constaté à Montréal, c'est-à-dire le fait que les gens se disent, une fois pour toutes, les vieilles cliques politiques, la classe politique au service des dirigeants puis des millionnaires, on met ça de côté puis on se donne la chance de véritablement débloquer l'impasse. »

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