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«Radius», Diego Klattenhoff en quête de souvenirs

«Le cinéma de genre offre souvent aux acteurs des rôles plus audacieux et créatifs.»
Filmoption International

Un homme se réveille amnésique à la suite d'un violent accident de voiture. L'effroi le saisit lorsque le rescapé réalise que toutes les personnes qui tentent de rentrer en contact avec lui meurent instantanément. Bienvenue dans l'univers étrange et glauque de Radius, un film de science-fiction signé par les Québécois Caroline Labrèche et Steeve Léonard.

Diego Klattenhoff a laissé pour un temps les habits de Mike Faber dans la série Homeland pour tâter le terrain du film de genre. C'est avec Radius qu'il semble avoir trouvé son bonheur, puisque l'acteur originaire de Nouvelle-Écosse ne cache pas son plaisir d'avoir interprété un personnage évoluant dans des zones d'ombre.

«L'ambiance est vraiment extraordinaire, raconte-t-il en entrevue. Déjà à la lecture du scénario, j'avais perçu cette atmosphère particulière que l'on peut voir à l'écran. Mais ce qui m'a littéralement séduit, ce sont les multiples rebondissements qui émaillent le récit. Le cinéma de genre offre souvent aux acteurs des rôles plus audacieux et créatifs.»

Aux sources du 7e art

Le deuxième long métrage du tandem québécois est une véritable plongée dans l'horreur. À la fois film de science-fiction et thriller psychologique, l'œuvre revient sur les péripéties d'un individu à la mémoire chancelante. «Le fil des événements est incroyable, pourtant la mise en scène réaliste des cinéastes offre aux spectateurs un environnement qu'il reconnaît et c'est ce qui rend l'ensemble encore plus déstabilisant», dit-il.

Film à petit budget, Radius a également permis à Diego Klattenhoff d'expérimenter un jeu d'acteur plus proche des émotions. «L'aspect "film indépendant" a été pour moi l'occasion d'un retour aux sources du 7e art. On a tourné au Manitoba en pleine nature et à l'extérieur, beau temps, mauvais temps. On sentait que tous les membres de l'équipe du film faisaient partie d'un seul et même projet. Même si le tournage a été rapide et exigeant, ces aspects liés à la cinématographie ont créé des liens très forts.»

Le personnage qu'il incarne est une énigme dont les états d'âme complexes ont littéralement fasciné son interprète. «Il a la mémoire qui vacille, précise-t-il. Tout ce qu'il va devoir faire, c'est rassembler les pièces d'un puzzle aux ramifications mystérieuses. Au début de son aventure, il est encore loin d'imaginer ce qu'il va découvrir sur les autres, et surtout sur lui-même.»

Radius – Caroline Labrèche & Steeve Léonard – Science-fiction – Filmoption International – 91 minutes – Sortie en salle le 1er décembre 2017 – Canada, Québec.

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