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Le député Stéphane Bergeron lance des flèches à sa rivale caquiste

«Chose certaine, sa "retraite" aura été de courte durée.»
Stéphane Bergeron, à gauche, accompagné de son collègue Nicolas Marceau.
LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot
Stéphane Bergeron, à gauche, accompagné de son collègue Nicolas Marceau.

QUÉBEC – C'est parti pour une bataille électorale à suivre dans Verchères. Le député péquiste Stéphane Bergeron, en poste depuis 2005, n'a pas l'intention de céder sa place aux prochaines élections et il l'a bien fait savoir à sa rivale de la Coalition avenir Québec (CAQ).

Le chef de la CAQ, François Legault, a confirmé lundi que l'ex-mairesse de Contrecoeur, Suzanne Dansereau, serait candidate pour son parti en 2018. Elle venait de quitter la vie politique pour de bon, disait-elle, après 16 ans à la tête de sa ville.

M. Bergeron n'a pas manqué de saluer son «rapide retour à l'avant-scène».

«Chose certaine, sa "retraite" aura été de courte durée; on n'aura même pas eu le temps de s'ennuyer d'elle!» a réagi M. Bergeron lundi en fin de journée, dans un communiqué de presse qualifié de «petit bijou» par le chroniqueur Bernard Drainville sur les ondes du 98,5 FM.

«Elle disait se retirer parce qu'elle voulait éviter qu'on lui montre la porte, parce qu'elle voulait passer plus de temps avec ses petits-enfants et prendre soin de sa santé. Curieux qu'elle prétende maintenant être disposée à faire la navette toutes les semaines entre Québec et la circonscription...»

Le député fait valoir qu'elle était encore membre du Parti québécois jusqu'à tout récemment et qu'elle ne tarissait pas d'éloges à l'égard du gouvernement libéral au sujet de la mise en place du pôle logistique souhaité à Contrecoeur.

M. Legault a également fait des remarques jugées désobligeantes sur le dynamisme économique de la ville de Mme Dansereau – «il ne se passe rien à Contrecoeur!» - au printemps dernier. M. Bergeron lui a suggéré de faire un tour dans la ville, pour voir que «ça grouille» là-bas.

M. Bergeron conclut son communiqué en disant que c'est un «réel privilège» de connaître l'identité de son adversaire caquiste à dix mois des élections.

«Je lui suis donc reconnaissant d'avoir fait taire, en annonçant sa candidature, les rumeurs qui circulaient à son sujet depuis un certain nombre de semaines et lui souhaite la meilleure des chances... mais pas trop, quand même!»

En entrevue, le député dit qu'il ne prend rien pour acquis et ce, même si le Parti québécois a été élu dans Verchères sans interruption depuis 1976. Il s'amuse cependant du « changement » que souhaite incarner Mme Dansereau.

« C'est un peu curieux de parler de changement quand on parle du club-école du Parti libéral dirigé par un ancien péquiste. Disons qu'on a affaire à quelque chose qui semble être la synthèse de tout ce qui s'est déjà fait au Québec jusqu'à présent. »

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