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Un député libéral d’arrière-ban surpris en train d’écouter le hockey

…pendant une commission parlementaire sur la prévention des violences sexuelles.

QUÉBEC – Un député libéral d'arrière-ban qui écoutait le hockey pendant une commission parlementaire qui examinait un projet de loi sur la prévention des violences sexuelles en milieu universitaire soulève des questions sur le fonctionnement du Parlement.

L'étude détaillée du projet de loi 151, jeudi soir dernier, a été interrompue pendant quelques secondes par des bruits provenant de l'ordinateur portable du député de Papineau, Alexandre Iracà. Selon des témoins, il écoutait une partie de hockey avec des écouteurs et n'avait pas réalisé que le son était à plein volume.

La ministre responsable de l'Éducation supérieure, Hélène David, et la porte-parole du Parti québécois en matière de Condition féminine, Catherine Fournier, débattaient alors d'un amendement pour obliger les clubs sociaux des établissements d'enseignement à établir une politique de prévention des violences sexuelles.

Dans la vidéo ci-dessus, les deux femmes lui lancent un regard agacé alors que la présidente de la commission, Rita de Santis, rappelle son collègue libéral à l'ordre.

Comme plusieurs députés d'arrière-ban, M. Iracà doit « réchauffer les banquettes du gouvernement » lors des commissions parlementaires pendant que le ministre répond aux questions de l'opposition sur des enjeux précis des différents projets de loi.

« C'est sûr que la question se pose concernant le fonctionnement de nos institutions parlementaires, du fait qu'il y a des députés qui assistent aux commissions qui n'ont pas nécessairement le droit de parole ou qui ne participent pas activement », reconnaît Mme Fournier.

« Mais ça, c'est aussi comment fonctionne le Parlement, donc je pense que ce serait à voir pour une future réforme parlementaire », a ajouté la députée de Marie-Victorin.

Mme de Santis, de son côté, dit n'avoir aucun souvenir de cet incident qui n'a duré que quelques secondes. « Je ne m'en souviens pas. Ciao! » a-t-elle lancé, lundi, en marge d'une nouvelle séance de la commission parlementaire.

Au moment de publier, M. Iracà n'avait pas émis de commentaires au sujet de cet incident.

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