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Le numéro 2 de l'UPAC, Marcel Forget, démissionne

Il se retrouvait dans l'eau chaude.
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Le numéro deux de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), Marcel Forget, quitte ses fonctions "afin de ne pas nuire à l'organisation".

Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a aussitôt salué son geste, qui était la bonne chose à faire dans les circonstances, selon lui.

C'est le commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière, qui a annoncé le départ de M. Forget dans un bref communiqué, jeudi.

"Ce dernier quitte ses fonctions dans la foulée des articles du Journal de Montréal, qui ne font qu'ébranler l'intégrité de l'UPAC", a-t-il écrit.

"En effet, Monsieur Forget a préféré se retirer afin de ne pas nuire à l'organisation. Par ailleurs, aucun acte illégal n'est reproché à M. Forget", a-t-il ajouté.

Michel Pelletier, commissaire associé, assurera l'intérim du Service de la vérification d'intégrité des entreprises.

Selon une enquête du Journal de Montréal publiée jeudi, cinq policiers ou ex-policiers auraient acheté des actions d'une entreprise controversée, Newtech, par l'intermédiaire ou à la recommandation de M. Forget.

Les faits se seraient déroulés dans les années 1990 et 2000, alors que Marcel Forget était officier à la Sûreté du Québec (SQ) et n'avait pas de permis de courtier.

Marcel Forget est commissaire associé aux vérifications à l'UPAC depuis novembre 2013. Il est chargé d'évaluer la probité des entreprises souhaitant participer aux marchés publics.

Jeudi matin, le ministre Coiteux s'était inquiété de la situation. Il a invité M. Forget à "arriver lui-même à la conclusion" qu'il n'est pas "l'homme de la situation".

Affirmant vouloir rehausser la confiance des Québécois envers l'UPAC, M. Coiteux a également déposé des amendements au projet de loi 107, qui vise à accroître la compétence et l'indépendance du commissaire à la lutte contre la corruption.

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