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Le financement politique aurait été fait majoritairement de manière illégale selon un rapport de Jacques Duchesneau

Plusieurs politiciens se seraient enrichis grâce à cela.
Mathieu Belanger / Reuters

Un rapport de Jacques Duchesneau, qui devait rester sous scellé pendant 100 ans et dont le Bureau d'enquête de Québecor a obtenu copie, révèle que des politiciens ou des gens près d'eux auraient empoché beaucoup d'argent grâce au financement politique.

Ce rapport de l'ancien policier, qu'il a rédigé avant son témoignage à la commission Charbonneau en 2012, relate aussi que le parti de Gérald Tremblay, Union Montréal, aurait été «corrompu à 90 %».

Lorsqu'il parle du système de financement politique, celui qui a été député de la CAQ de septembre 2012 à avril 2014 a estimé que 70 % des sommes amassées par les parties auraient été recueillies de manière illégale.

Le rapport intitulé L'influence est à louer - Les décisions sont à vendre signale qu'il y aurait eu «une culture éhontée de pots-de-vin dans le financement des partis politiques».

Près du deux tiers de l'argent amassé par les organisateurs serait allé directement «pour les gens au courant des stratagèmes et pour les proches de divers politiciens aux commandes du pouvoir». L'autre tiers aurait servi à renflouer les caisses des partis.

Celui qui a été chef de police de la communauté urbaine de Montréal se base sur les informations de 13 sources dans son rapport. Il tait l'identité des sources puisque ces dernières craindraient toutes pour leur vie, affirme-t-il dans son rapport.

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