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Un nouvel appareil permettra de détecter la E. coli dans les sites de baignade

Les baigneurs n'auront plus à s'inquiéter de la trace de la bactérie pouvant entraîner la gastro lorsqu'ils seront à la plage.
Fondation Rivières

Un appareil autrichien, le ColiMinder, permettra dorénavant de contrôler plus rapidement la présence de la bactérie Escherichia coli dans l'eau. La E. coli, qui provient des matières fécales, peut notamment entraîner la gastro-entérite et des infections urinaires. Cette technologie sera surtout utile pour sonder les sites de baignades et d'activités récréatives. La Ville de Montréal compte trois plages où il est possible de se baigner.

Pour l'instant, une vingtaine de ColiMinder seulement sont installés dans le monde. Le Québec bénéficie d'un prototype, qui a réussi une première étape de validation à la plage du lac Raymond, dans la municipalité de Val-Morin, sous la supervision d'une équipe de chercheurs de l'École Polytechnique de Montréal.

Cette technologie permet d'effectuer un échantillonnage toutes les 30 minutes et de l'analyser en 15 minutes. Pour une analyse, cela permettra de ne fermer une plage qu'environ une demi-journée au lieu des deux à trois jours présentement nécessaires. La sécurité des lieux récréatifs dotés du ColiMinder sera ainsi accrue.

L'appareil est également testé dans des usines de production d'eau potable dans la région de Montréal et ailleurs au Québec et au Canada. Il permettra de vérifier que l'équipement en place filtre bien l'eau traitée.

Le ColiMinder coûtera un peu moins de 60 000 $ et ne nécessitera pas de frais d'exploitation considérables, étant automatisé.

Le directeur de la Fondation Rivières, Alain Saladzius, précise qu'il s'agissait d'un appareil de suivi, qui permettra d'envoyer des alertes lorsque des situations problématiques seront constatées. La fondation travaille présentement sur une application qui permettra éventuellement aux personnes constatant des déversements ou de la pollution aux abords de lacs ou de rivières de les géolocaliser et d'envoyer une alerte à l'organisme, qui informera ensuite les instances gouvernementales chargées de ce genre de situation. «Avant, les gens qui constataient des déversements ne savaient pas vraiment quoi faire avec cette information. C'est pour cela que nous avons décidé de développer l'application», illustre M. Saladzius.

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