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Formule E: 25 000 billets vendus et 20 000 donnés

Le nombre de billets vendus a enfin été dévoilé à quelques jours des élections.
Kirouac/CSM/REX/Shutterstock

Dans le cadre de la première édition de la Formule E à Montréal, 20 000 billets ont été donnés à différents groupes, comme les résidents du secteur touchés par l'événement, les nombreux fournisseurs et les partenaires. Le reste, soit 25 000 billets, a été vendu, ce qui porte le nombre total de billets à 45 000.

Or, selon TVA Nouvelles, environ 5000 des 25 000 billets ont été véritablement été achetés en billetterie par le public, le reste a été distribué dans le cadre d'ententes avec des partenaires et des commanditaires. Seulement 11% des spectateurs ont donc déboursé de l'argent pour assister à la course.

Les chiffres, attendus depuis longtemps, ont finalement été dévoilés mercredi par l'organisme Montréal c'est électrique — qui fait la promotion de l'électrification des transports en région métropolitaine.

«Les comparatifs du chef de file du milieu événementiel au Québec démontrent que les résultats correspondent à la norme pour la première édition d'un événement dont les billets ont été mis en vente à peine 6 mois avant la tenue de l'événement», précise l'OBNL dans son bilan préliminaire, qui affirme que la tenue de l'ePrix, le 29 et 30 juillet, a été un succès.

Le maire de Montréal, Denis Coderre, a refusé pendant plusieurs mois de dévoiler le nombre de billets vendus de la cadre de la Formule E et les coûts de l'événement. Il a finalement invité dans les derniers jours l'organisateur evenko à préciser les chiffres, qui a plutôt relancé la balle à Montréal c'est électrique, précise le journal Métro.

Valérie Plante, l'opposante de M. Coderre à la mairie de Montréal, estime que le nombre de billets donnés est "énorme". En mêlée de presse, elle a souligné que beaucoup de questions demeuraient sur la pertinence de tenir un tel événement au centre-ville.

André Richelieu, professeur à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) spécialisé en marketing sportif, s'est bien gardé de se ranger d'un côté ou de l'autre, mais il a invité le prochain dirigeant de Montréal à apprendre des erreurs de cette édition.

«Oui, la notoriété et le rayonnement de Montréal, ce sont des objectifs importants, mais il faut aussi penser aux retombées tangibles et intangibles concrètes pour la population lorsqu'on organise des événements et lorsqu'il y a des inconvénients comme ceux que certains ont connus», a-t-il soutenu en entrevue téléphonique.

«En termes de bénéfices économiques, c'est somme toute très limité (...) On en est devant un constat d'échec qu'il faut bien entendu peser modérément pour éviter de s'enflammer, surtout à quelques jours de l'élection municipale», a-t-il ajouté.

Un budget initial de 24 millions de dollars était dédié à l'organisation de l'événement. Montréal c'est électrique a six mois après la fin de son exercice financier, soit le 30 septembre, pour publier son bilan financier.

De plus, selon un sondage rendu public par l'organisation, 92 pour cent des spectateurs disent avoir apprécié leur expérience et environ 80 pour cent disent vouloir retourner l'année prochaine.

Avec les informations de La Presse canadienne.

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