Espresso-Jobs, site d'emplois technologiques au Québec, a fait paraître mercredi son palmarès des 20 emplois reliés aux technologies les plus en demande au Québec. La majorité des postes listés appartiennent au secteur du web et ce sont les chargés de projet web qui ravissent la pole position.
«Les employeurs ont soif de talent web et les postes sont durs à combler», explique Catherine Duhaime, conseillère principale et stratège du recrutement numérique et des partenariats chez Espresso-jobs.
Les développeurs sont particulièrement recherchés, alors qu'ils représentent 24% des milliers de postes affichés sur Espresso-jobs.
Top 20 des emplois technos les plus en demande
Chargé de projet Web
Gestionnaire de communauté
Développeur back-end
Développeur front-end
Designer UX/UI
Spécialiste Assurance-Qualité (QA)
Développeur d'application
Développeur full-stack
Intégrateur Web
Spécialiste SEO/SEM
Artiste 3D
Technicien TI
Analyste programmeur
Développeur Java
Spécialiste numérique
Développeur PHP
Spécialiste planification médias
Designer Graphique
Coordonnateur marketing
Stratège Web
Une telle demande pour le secteur découlerait du fait que le milieu des technologies de l'information évolue rapidement, ce qui réduit le bassin de travailleurs expérimentés. Pour pallier cette situation, les entreprises doivent former des employés et miser sur le long terme, ce qui est complexe, compte tenu la vitesse à laquelle le milieu évolue. Les petites entreprises, comme les start-ups, n'ont de plus pas nécessairement les moyens financiers de suivre la parade. «Embaucher des candidats plus juniors et les former à l'interne coûte cher», souligne Catherine Duhaime.
Un cercle vicieux
Compte tenu de la forte demande, le recrutement de nouveaux talent peut parfois se montrer particulièrement féroce, ce qui peut déplaire à certains candidats, qui n'apprécient pas être rejoints dans leur «intimité virtuelle». Plusieurs firmes de chasseurs de tête existent d'ailleurs dans le secteur de l'informatique à Montréal. Catherine Duhaime avance qu'en raison du nombre d'offres qu'ils reçoivent, les candidats pourraient être moins «réceptifs qu'avant aux nouveaux défis».