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RIDM: 20 ans de cinéma documentaire et une nouvelle programmation

Pour marquer l’occasion, neuf projections spéciales et entièrement gratuites seront organisées partout en ville.
Courtoisie

Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) soulignent cette année une édition anniversaire célébrant 20 ans de cinéma documentaire. Pour marquer l'occasion, neuf projections spéciales et entièrement gratuites d'œuvres qui ont marqué la manifestation pendant deux décennies seront organisées partout en ville.

Côté programmation, les RIDM proposeront du 9 au 19 novembre 142 films en provenance de 42 pays. En ouverture, 24 Davids de Céline Baril, sorte de road-movie à travers diverses contrées de la planète et dans lesquelles la cinéaste québécoise donne la parole à des hommes et des femmes qui ont décidé de changer ou repenser le monde. En clôture, Nothingwood, premier film de la journaliste Sonia Kronlund qui fait le portrait en Afghanistan d'une vedette de la série Z.

Les gros enjeux de notre époque dominent les thèmes de la compétition internationale. Le Moyen-Orient, ses drames et sa complexité avec Taste of Cement de Ziad Kalthoum sur les travailleurs de la construction syriens réfugiés au Liban ou encore les conséquences des attaques sur la Bande de Gaza au cœur du docu-fiction Ouroboros de Basma Alsharif. Avec Zaatari Djinn, Catherine Van Campen a suivi le quotidien des enfants syriens à l'intérieur d'un camp de réfugiés situé en Jordanie.

Il sera aussi question de l'histoire de la décolonisation en Guinée-Bissau (Spell Reel de Filipa César), d'une enquête terrifiante dans l'Amérique raciste (Did You Wonder Who Fired the Gun? de Travis Wilkerson) et du combat quotidien des femmes brésiliennes de la favela Belo Horizonte (Baronesa de Juliana Antunes).

Deux nouveaux volets

La compétition nationale réunira onze cinéastes comme Mathieu Roy (Les dépossédés), Serge Giguère (Les lettres de ma mère), Jean-François Lesage (La rivière cachée) ou Hubert Caron-Guay (Destierros). De plus, la section «Panorama» viendra rassembler les grands noms du milieu. Ainsi le festival comptera sur les retours de Lucien Castaing-Taylor, Véréna Paravel, Frederick Wiseman, Wang Bing, Pierre-Yves Vandeweerd et Alanis Obomsawin. D'autres propositions à ne pas manquer, notamment celles de Guillaume Sylvestre (DPJ) et de Paul Tom (Bagages).

Outre les volets «États du monde» et «Portraits», l'événement inaugurera la section «L'esprit des lieux». Il sera ici question de films qui s'intéressent à des communautés ou des localités spécifiques. Autre nouveauté avec la série intitulée «La bête humaine» où cinq œuvres exploreront les liens unissant les individus au milieu du travail. À ce titre, on reste curieux de découvrir Tongue Cutters de Solveig Melkeraaen abordant l'étrange travail d'été de jeunes Norvégiens.

Les RIDM, c'est également des tables rondes, des classes de maître, des activités parallèles et des rétrospectives, dont une consacrée au Singapourien Tan Pin Pin. Des expositions comme le projet de webdocumentaire OMG MTL! réalisé avec des jeunes de l'école secondaire Eurêka de Parc-Extension. Enfin, à la Cinémathèque québécoise (quartier général des RIDM), le photographe Ulysse del Drago présentera Regardeurs, une suite de vingt portraits de documentaristes pris dans des espaces publics.

Pour plus de détails, c'est par ici.

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