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Toutes les réactions à la défaite libérale dans Louis-Hébert

«On a eu une belle claque sur la gueule, c’est ce qu’on peut dire.»

QUÉBEC – Les députés libéraux étaient encore sonnés d'avoir perdu l'un de leurs châteaux forts dans la région de Québec aux mains de la Coalition avenir Québec.

La candidate caquiste Geneviève Guilbault a été élue avec plus de 51% des voix dans Louis-Hébert, bien en avance sur ses adversaires Ihssane El Ghernati (PLQ, 18,71%) et Normand Beauregard (PQ, 16,26%).

Voici, en bref, les commentaires récoltés au fil de la journée.

Du côté du gouvernement

« La démocratie a parlé. La démocratie ne se trompe jamais. Les gens de Louis-Hébert ont parlé et ont envoyé un message très fort. On prend acte de ce message-là. On ne cherche pas d'excuses, vous comprenez bien. On a l'intention de revenir en 2018 dans Louis-Hébert et de le reconquérir. »

- François Blais, ministre responsable de la région de la Capitale-nationale

« C'est assez important, ce qui s'est passé hier. Un vrai coup de tonnerre. Et ça me semblerait un peu court et un peu rapide de pouvoir déjà identifier toutes les raisons. [...] il faut se donner le temps d'analyser [les résultats] comme il le faut. »

- Jean-Marc Fournier, leader parlementaire du PLQ

« Écoutez, on n'est pas très heureux de la situation, c'est sûr, mais c'est un message que la population nous envoie, qu'ils veulent qu'il y ait des choses qui changent et on va travailler en ce sens-là. »

- Pierre Arcand, ministre des Ressources naturelles

« On est à un an des élections générales, il y a un message qui est envoyé et c'est à nous à comprendre le message. [...] On a eu une belle claque sur la gueule, c'est ce qu'on peut dire. Il faut prendre un pas de recul. »

- Patrick Huot, whip adjoint du gouvernement

« C'est notre responsabilité à nous de recevoir ces messages-là, de les analyser et de poser des gestes en conséquence. »

- Sébastien Proulx, ministre de l'Éducation et de la Famille

Du côté des partis d'opposition

« On a assisté [lundi] à l'effondrement d'une forteresse libérale. [...] C'est un signe qui ne trompe pas et qui s'accumule à d'autres signes. À 12 mois de l'élection générale, on est dans cette phase du changement. La question, c'est : qui va bien représenter le changement ? Est-ce que ça va être le Parti québécois ou la CAQ ? »

- Jean-François Lisée, chef du Parti québécois

« L'important, ce n'est pas le résultat du 2 octobre 2017, c'est le résultat du 1 octobre 2018. Donc, il faut continuer de travailler fort, il y a encore beaucoup de travail à faire. Mais quand même, il faut se réjouir du fait qu'il y a un message fort qui a été envoyé au gouvernement libéral. »

- François Legault, chef de la Coalition avenir Québec

« Ce qu'il faut retenir du résultat [de lundi], c'est surtout la débandade du Parti libéral dans un comté qui était considéré comme un château fort, un comté qu'on donnait gagnant aux libéraux. C'est une déconfiture gênante pour les libéraux, et je pense que ça témoigne du niveau d'insatisfaction, au Québec, à l'égard de ce gouvernement-là. »

- Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de Québec solidaire

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