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La prochaine génération de Canadiens ne pourra pas dépendre de l'argent de papa et maman

Des enfants gâtés!
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Plus de la moitié des Canadiens avec des enfants adultes disent que ceux-ci dépendent encore d'eux financièrement, selon une nouvelle étude qui révèle aussi que la prochaine génération de jeunes Canadiens ne pourra pas compter autant sur ses parents que les générations précédentes.

L'étude de Léger, exécutée pour le Financial Standards Planning Council (FPSC), a trouvé que 51% des parents avec des enfants adultes supportent toujours leur progéniture, tandis que 45% disent que le fait de supporter leurs enfants adultes cause une pression financière sur le foyer.

Chose plutôt surprenante, les données montrent que les parents des enfants de la génération Z - ceux qui sont nés après l'an 2000 - sont moins enclins à supporter leurs enfants à travers leurs années adultes.

Tandis que 65% des parents avec des enfants en âge adulte disent qu'ils aident - ou ont déjà aidé- leurs enfants avec l'achat d'une maison, ce nombre descend à 43% parmi les parents de la génération Z, qui ont toujours moins de 18 ans.

L'étude a aussi révélé un écart entre les sexes dans les attitudes par rapport à aider un enfant adulte. Si 44% des hommes ont montré une volonté d'aider leurs enfants adultes avec l'achat d'une maison, seulement 32% des femmes étaient volontaires à faire la même chose.

«Ces résultats soulèvent des questions fascinantes à propos des enfants, de la dépendance financière et suggère des sources potentielles de conflits conjugaux,» dit Kelley Keehn, une auteure de finance personnelle et une défenseure des consommateurs pour le FPSC.

Dans une entrevue avec HuffPost Canada, Keehn a suggéré que les femmes pourraient être plus intéressées que les hommes à apprendre à leurs enfants à être autonomes.

«Fait intéressant, j'ai entendu des parents où l'un entre eux voulait aider son enfant financièrement et l'autre non,» dit-elle.

Keehn suggère que des années d'intérêts bas ont créé un environnement où les parents sont plus enclins à aider leur progéniture avec de gros achats comme une maison.

«Si nous étions dans les années 1980, nous n'aurions pas cette conversation, parce que les taux d'intérêt étaient dans les deux chiffres», dit-elle.

«Ce ne serait pas l'attitude de "tout le monde devrait être propriétaire d'une maison", comme c'est le cas aujourd'hui.»

L'étude de Léger a sondé 1527 Canadiens en ligne entre le 31 juillet et le 3 août de cette année. Le sondage a une marge d'erreur de plus ou moins 2,5 points de pourcentage.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l'anglais.

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