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Montréal hésite à élargir le mandat de l'inspecteur général

Le parti Vrai changement pour Montéal se dit déçu.
Vrai changement pour Montréal

L'administration Coderre a accueilli froidement l'idée d'élargir le mandat du Bureau de l'inspecteur général (BIG), malgré une recommandation unanime des commissaires chargés du dossier. L'opposition se dit déçue.

Le parti Vrai changement pour Montréal avait réclamé cet élargissement. Actuellement, le BIG enquête sur les contrats octroyés par la Ville. La Commission permanente sur l'inspecteur général a recommandé récemment que le BIG se penche aussi sur les changements de zonages et sur les projets particuliers de construction.

La réponse du comité exécutif a été déposée au conseil municipal aujourd'hui. L'administration souhaite étudier davantage le dossier.

«Le comité exécutif est sensible à l'interrogation du Service des affaires juridiques, mentionnée dans le rapport de la Commission, quant aux effets possibles d'une juxtaposition de plusieurs juridictions. Il demande dans un premier temps une analyse approfondie de la question par ce service avant de déterminer s'il y a lieu de faire des représentations auprès du gouvernement du Québec et, le cas échéant, la nature de ces représentations», lit-on dans les documents soumis aux élus.

«Je trouve décevante la réponse du comité exécutif, répond la chef du Vrai changement, Justine McIntyre. La réponse a été assez molle. On n'a pas voulu changer les choses, on a voulu garder les choses telles quelles.»

«Il n'y a pas de chien de garde pour surveiller les opérations [de zonage et les projets particuliers de construction]. C'est vrai que c'est plus compliqué que l'octroi de contrats. Mais le mandat du BIG doit être élargi pour couvrir ces questions», ajoute le conseiller de Projet Montréal Éric Alan Caldwell.

Le responsable des infrastructures au sein du comité exécutif, Lionel Perez, souligne qu'il est nécessaire d'éviter les doublons.

«On est au fait de l'importance du poste de l'inspecteur général. On va faire le suivi de façon structurée. [...] Il ne faut pas oublier qu'on a aussi conseiller à l'éthique et contrôleur général.»

La Commission permanente sur l'inspecteur général a aussi recommandé que la Ville mette en place une structure «pratique et efficace» qui se pencherait sur les questions d'éthique des élus. Le comité exécutif répond que ce rôle est déjà assuré par la Commission municipale du Québec.

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