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Théâtre Prospero saison 2017-2018: les écritures de la modernité

«Je disparais» d'Arne Lygre avec une mise en scène de Catherine Vidal ouvrira la saison.
Magali Cancel

L'éventail de la dramaturgie contemporaine se donne à nouveau rendez-vous au théâtre Prospero qui a dévoilé mercredi sa saison 2017-2018. Au menu deux créations du Groupe de la Veillée, puis dix autres propositions de compagnies québécoises et d'ailleurs, dont Titus d'Édith Patenaude, une proposition singulière de la pièce shakespearienne Titus Andronicus.

En ouverture de cette saison riche en propositions européennes, Je disparais d'Arne Lygre avec une mise en scène de Catherine Vidal. Entre secret et imaginaire, on suit le départ impromptu de deux femmes poussées vers l'exil. Ensuite, Les Enivrés du Russe Ivan Viripaev, avec sur les planches une dizaine d'acteurs se donnant la réplique à travers un enterrement de vie de garçon qui dérape sous l'effet de l'alcool.

En hiver, des pièces à forte évocation comme Warda du Québécois Sébastien Harrisson et Le poisson combattant du Français Fabrice Melquiot. On ne manquera pas non plus d'aller voir Le nom du Norvégien Jon Fosse où Dominique Leduc transpose le huis clos au cœur d'un vide existentiel terrifiant. Comme un étrange écho aux récents événements racistes survenus à Charlottesville, la production Froid de Lars Norén s'arrête sur trois jeunes suédois en pleine réflexion sur la suprématie de la race blanche. Leur rencontre impromptue avec un garçon d'origine coréenne sera l'occasion pour le groupe de se lâcher.

L'antisémitisme est au cœur de Mazal Tov de Marc-André Thibault qui signe également la mise en scène de cette comédie noire mettant à l'affiche Jean-François Casabonne, Stéphanie Jolicoeur, Alexis Lemay-Plamondon et François-Simon Poirier. Enfin, d'autres productions du théâtre de la rue Ontario rythmeront la vie culturelle durant les prochains mois comme Le désert d'Olivier Sylvestre, Mélanie sans extasy d'Édith Paquet, Madame Catherine prépare sa classe de troisième à l'irrémédiable d'Elena Belyea et Visage de feu de Marius von Mayenburg.

2017 revue et corrigée

Théâtre du Rideau Vert - Saison 2017-2018

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