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L’économie de partage peu populaire chez les internautes québécois

Six pour cent des Québécois disent avoir eu recours aux services d’Uber.
Un utilisateur de l'application Uber.
Tim Robberts via Getty Images
Un utilisateur de l'application Uber.

Les Québécois sont adeptes des réseaux sociaux, mais utilisent encore peu les plateformes en ligne et les applications mobiles d'économie de partage, selon l'enquête NETendances 2016 du Centre facilitant la recherche et l'innovation dans les organisations (CEFRIO).

Par exemple, 5 % des adultes québécois ont utilisé le service de location d'appartement temporaire Airbnb au cours de la dernière année, alors qu'à peine 1 % d'entre eux se sont tournés vers Couchsurfing.

Pour ce qui est du transport collaboratif, l'étude du CEFRIO révèle qu'en 2016, seulement 2 % des adultes québécois ont utilisé Communauto et le service de covoiturage AmigoExpress, alors que 6 % disent avoir eu recours aux services d'Uber.

Le directeur général d'Uber au Québec, Jean-Nicolas Guillemette, ne s'inquiète toutefois pas de ces nouvelles données.

« Il est important de mettre ces chiffres en contexte, dit-il. Il ne faut pas oublier que nous sommes limités par nos projets pilotes présents seulement dans la région de Québec, Gatineau et Montréal. »

Le pourcentage est plus élevé à Montréal (10 %) et chez les 18-24 ans (21 %), selon l'enquête du CEFRIO.

« Sur une population de plus de 3 millions d'habitants, ça fait environ 350 000 utilisateurs », se réjouit M. Guillemette.

C'est aussi très encourageant de voir que la jeune génération a une vision différente de la mobilité urbaine [...] Les jeunes veulent repousser l'achat d'une voiture.Le directeur général d'Uber au Québec, Jean-Nicolas Guillemette

La directrice principale de la recherche marketing au CEFRIO, Claire Bourget, souligne également la tendance au changement constatée chez les jeunes.

« Si l'économie de partage demeure encore une pratique émergente parmi l'ensemble de la population québécoise, son adoption plus importante chez les plus jeunes adultes et les remous qu'elle cause dans les secteurs de l'hébergement, des transports et autres sont indéniables », a-t-elle indiqué par voie de communiqué.

Les résultats du CEFRIO dévoilent aussi que 4 % des internautes ont participé à un projet sur une plateforme de sociofinancement, comme La Ruche, Kickstarter ou Indiegogo.

Les Québécois et les réseaux sociaux

L'enquête NETendances 2016 montre que 67 % des Québécois ont un compte actif sur un ou plusieurs réseaux sociaux, comme Facebook, Twitter ou LinkedIn.

Environ 55 % les utilisent pour consulter du contenu, mais aussi pour interagir avec d'autres utilisateurs, ce qui constitue une hausse de 8 % par rapport aux deux années précédentes.

Facebook reste le réseau social le plus populaire, avec 64 % d'utilisateurs au Québec contre 58 % dans l'ensemble du pays.

YouTube suit de près avec 57 % d'utilisateurs de 18 ans et plus.

Ces deux médias attirent des internautes âgés jusqu'à 55 ans, tandis que Pinterest et LinkedIn sont plus populaires chez les 25 à 44 ans.

Instagram et Snapchat séduisent, quant à eux, les plus jeunes, de 18 à 24 ans.

Ceux-ci sont d'ailleurs plus nombreux à se connecter aux réseaux sociaux à partir de leur téléphone intelligent uniquement (82 %, contre 35 % chez les 25 à 44 ans).

Le CEFRIO constate qu'un peu plus du quart des adultes québécois disent consulter des réseaux sociaux, tels que Pinterest ou Facebook, avant de faire un achat.

Un adulte sur quatre dit écouter des conseils vidéo sur YouTube avant de réaliser un achat de produit ou service.

Les réseaux sociaux sont également très utilisés pour faire des recherches au sujet d'une marque, d'un détaillant ou d'un produit, ainsi que pour partager ou aimer une publication commerciale.

Une minorité d'adultes vont toutefois jusqu'à acheter directement sur les réseaux sociaux (6 %).

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